Migrants à Dieppe : Hervé Morin et Pascal Martin demandent à l'Etat d'agir pour assurer la sécurité


Lundi 30 Mai 2016 à 18:54 -



Dans deux lettres adressées le 26 mai dernier à la Préfète de la Région-Normandie, Nicole Klein, Hervé Morin, président de la Région Normandie et président du Syndicat Mixte du Port de Dieppe, et Pascal Martin, président du Département de la Seine-Maritime et du Syndicat Mixte de Promotion de l’activité Transmanche, expriment à nouveau leur inquiétude quant à la situation des migrants pénétrant illégalement sur le site du Transmanche, à Dieppe.

Selon ces deux élus, le nombre croissant de migrants déterminés à embarquer clandestinement sur le ferry, s’avère à ce jour de plus en plus difficile à gérer pour les services de gardiennage et les personnels de DFDS Seaways et du Syndicat Mixte du Port de Dieppe, en particulier pendant l’escale nocturne.

Ils se disent ainsi "inquiets de la dégradation des conditions de travail des salariés, et dénoncent un manque de sécurité publique, engendrant un climat permanent de violence et de peur".

Hervé Morin et Pascal Martin demandent à la Préfète de renforcer les moyens déployés par l’État et de mobiliser les effectifs de police nécessaires "afin de garantir la sécurité du terminal Transmanche pour les passagers et l’ensemble des personnels intervenant le temps des escales des ferries".

Pascal Martin écrit notamment à la représentante de l'Etat : « Il est important et nécessaire aujourd’hui de préciser les mesures que vous envisagez de prendre afin que cesse cette situation qui nuit gravement aux conditions de travail, ainsi qu’à l’activité Transmanche, activité, qui, comme vous le savez, est fortement soutenue par le Conseil Départemental dans l’intérêt de l’économie locale ».

Hervé Morin observe pour sa part : « Je vous serais reconnaissant de mobiliser les effectifs policiers nécessaires aux fins de garantir la sécurité du terminal Transmanche pour les passagers et l’ensemble des personnels intervenant le temps des escales des ferries, en particulier celle de nuit de 20h à 24h. Ces migrants sont dans la ville et aux abords du Port. Il appartient à l’Etat de prendre les procédures qui s’imposent, reconduites à la frontière incluses.»