Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour violences volontaires, outrage et rébellion - illustration
Une soirée bien alcoolisée s’est terminée en garde à vue pour trois femmes et un homme qui faisaient la fête dans la nuit de samedi à dimanche, à Harfleur.
Las d’entendre des hurlements et de la musique à tue-tête en pleine nuit, des voisins ont fini par composer le 17, le numéro de police secours pour se plaindre.
Les policiers sont intervenus une première fois à 4h50, au domicile des fêtards, sentier de la Courte-Cote. À leur arrivée, ils ont remarqué la présence de deux hommes et de quatre femmes dans l’appartement situé au premier étage d’un immeuble. Tous étaient bien alcoolisés et poussaient des hurlements sur un fond musical, fenêtre grande ouverte.
Les fonctionnaires leur ont demandé de baisser le son et de cesser tout tapage. La locataire de l’appartement s’est vu dresser une contravention de 135€ pour tapage nocturne.
Las d’entendre des hurlements et de la musique à tue-tête en pleine nuit, des voisins ont fini par composer le 17, le numéro de police secours pour se plaindre.
Les policiers sont intervenus une première fois à 4h50, au domicile des fêtards, sentier de la Courte-Cote. À leur arrivée, ils ont remarqué la présence de deux hommes et de quatre femmes dans l’appartement situé au premier étage d’un immeuble. Tous étaient bien alcoolisés et poussaient des hurlements sur un fond musical, fenêtre grande ouverte.
Les fonctionnaires leur ont demandé de baisser le son et de cesser tout tapage. La locataire de l’appartement s’est vu dresser une contravention de 135€ pour tapage nocturne.
Ils menacent un voisin
Une dizaine de minutes plus tard, nouvel appel d’un voisin. Toujours pour la même raison. Les forces de l’ordre retournent sur place et menacent les fêtards d’un PV. À leur départ, le calme semblait être revenu.
Revenu, mais pas pour longtemps. Moins d’une demi-heure après, police secours est de nouveau sollicité. Cette fois c’est un voisin qui dit être menacé et importuné par les fêtards. Ces derniers sont venus taper à sa porte l’accusant d’avoir appelé la police.
Troisième intervention donc en moins d’une heure. Cette fois les choses se gâtent : « ils viennent encore nous faire chier ces bâtards de flics », lâche un des hommes en voyant les policiers arriver.
Revenu, mais pas pour longtemps. Moins d’une demi-heure après, police secours est de nouveau sollicité. Cette fois c’est un voisin qui dit être menacé et importuné par les fêtards. Ces derniers sont venus taper à sa porte l’accusant d’avoir appelé la police.
Troisième intervention donc en moins d’une heure. Cette fois les choses se gâtent : « ils viennent encore nous faire chier ces bâtards de flics », lâche un des hommes en voyant les policiers arriver.
Un policier frappé au visage
Au moment de franchir l’entrée de l’immeuble les gardiens de la paix sont copieusement insultés par trois des quatre femmes, dont la locataire de l’appartement particulièrement excitée. Les policiers lui signifient alors son interpellation pour ivresse publique manifeste, mais a cet instant ses deux amies tentent de s’interposer. Les fonctionnaires doivent faire usage de gaz lacrymogène pour les écarter.
Au même moment, l’un des deux hommes, le plus violent, entre en scène. Il tente d’empoigner les policiers et dans la bagarre frappe l’un d’eux d’un coup poing au visage, le blessant au nez.
Les belligérants provoquent encore les fonctionnaires qui essuient des jets de projectiles. Ils leur demandent aussi de venir se battre. L’auteur des blessures est finalement interpellé, menotté pour être conduit au commissariat central. Les trois femmes, elles, tentent désespérément de faire libérer leur ami de boisson en se mettant devant le véhicule de police afin de l’empêcher de partir.
Au même moment, l’un des deux hommes, le plus violent, entre en scène. Il tente d’empoigner les policiers et dans la bagarre frappe l’un d’eux d’un coup poing au visage, le blessant au nez.
Les belligérants provoquent encore les fonctionnaires qui essuient des jets de projectiles. Ils leur demandent aussi de venir se battre. L’auteur des blessures est finalement interpellé, menotté pour être conduit au commissariat central. Les trois femmes, elles, tentent désespérément de faire libérer leur ami de boisson en se mettant devant le véhicule de police afin de l’empêcher de partir.
Un homme et trois femmes en garde à vue
En garde à vue, après dégrisement, le mis en cause, âgé de 31 ans et originaire de Montivilliers, va reconnaître en partie les faits. Lors de son audition, il fournit les noms du deuxième homme et des quatre femmes impliquées.
Convoquée par les enquêteurs, la locataire de l’appartement, âgée de 25 ans, a été placée en garde à vue ce dimanche en fin d’après-midi, de même que les deux autres femmes (28 et 29 ans) domiciliées au Havre.
Une procédure a été établie à leur encontre pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, outrage et rébellion.
Convoquée par les enquêteurs, la locataire de l’appartement, âgée de 25 ans, a été placée en garde à vue ce dimanche en fin d’après-midi, de même que les deux autres femmes (28 et 29 ans) domiciliées au Havre.
Une procédure a été établie à leur encontre pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, outrage et rébellion.