Nénette a été recueillie il y a 18 mois par un agreiculteur de Muids, dans l'Eure. Elle a été élevée au biberon - Photo publiée sur le site Mes Opinions.com
Nénette ne sera donc pas abattue mais elle va devoir néanmoins quitter la ferme où elle coulait des jours heureux, en compagnie des autres animaux et de Régis Héroux, l'agriculteur qui l'a élevée au biberon quand sa mère est morte.
Une pétition pour "sauver Nénette" a été mise en ligne sur le site Mes Opinions.com et largement relayée sur les réseaux sociaux. Elle a recueilli à cette heure 72 926 signatures. Claire O'Petit, députée de la République en marche, s'est émue du triste sort qui était réservé à Nénette. Simplement parce que la réglementation ne permet pas le maintien dans une exploitation agricole d'un animal sauvage, comme le rappelle la préfecture.
Une pétition pour "sauver Nénette" a été mise en ligne sur le site Mes Opinions.com et largement relayée sur les réseaux sociaux. Elle a recueilli à cette heure 72 926 signatures. Claire O'Petit, députée de la République en marche, s'est émue du triste sort qui était réservé à Nénette. Simplement parce que la réglementation ne permet pas le maintien dans une exploitation agricole d'un animal sauvage, comme le rappelle la préfecture.
Rencontre avec #Nénette ce matin qui est menacée d'abattage. En contact avec la Préfecture pour surseoir à cette décision afin que son "propriétaire" puisse détenir une capacité ou la placer. Les enfants de la commune se mobilisent aussi. pic.twitter.com/TUDoYgN3aS
— Claire O'PETIT (@claireopetit) 11 mars 2019
Il lui restait quelques jours à vivre
Régis Héroux, l'agriculteur de Muids, a sauvé cette petite femelle marcassin. « Elle a grandi et tout le monde la connaît et l’aime dans le village, même les enfants de l’école tellement elle est gentille et familière. Elle suit Régis jusqu’aux champs où il travaille quand elle entend le tracteur », soulignent les défenseurs de Nénette. « Sauvez Nénette pour qu’elle finisse sa vie heureuse auprès de Régis ».
Mais voilà, jusqu'à cette annonce de la préfecture ce mercredi soir, la laie était menacée d'être « abattue dans 10 jours dans la cour de sa ferme parce que c’est la loi ».
Mais voilà, jusqu'à cette annonce de la préfecture ce mercredi soir, la laie était menacée d'être « abattue dans 10 jours dans la cour de sa ferme parce que c’est la loi ».
Des solutions de placement à l'étude
A la préfecture, on indique dans un communiqué que le Préfet de l'Eure s'est immédiatement mobilisé avec l'ensemble des services de l’État afin de trouver une solution à cette situation.
« Un animalier de la Fondation Brigitte Bardot s'est déplacé ce mercredi 13 mars sur le site de l'exploitation de Régis Héroux afin d'étudier les solutions de placements au sein du refuge de La Mare Auzoux. Des solutions alternatives de placement sont également à l'étude en lien avec les services de l'Etat », détaille le communiqué publié ce soir.L'agriculteur se « verra informé des dispositions légales et réglementaires applicables aux animaux sauvages, qui visent à garantir la sécurité sanitaire des personnels et des cheptels », peut-on encore lire. Ainsi, les formalités nécessaires afin de se placer en conformité avec la réglementation lui seront indiquées.