Normandie. Un gendarme de la Garde Républicaine jugé pour actes de cruauté envers des chevaux


Mercredi 8 Novembre 2023 à 18:10 -

Le gendarme de 41 ans, mis en cause dans une affaire de maltraitance à animaux, a nié les faits. Jugé devant le tribunal judiciaire de Lisieux (Calvados), le procureur a réclamé à son encontre, notamment, une peine de quatre mois de prison avec sursis. Jugement le 5 décembre



Le gendarme mis en cause pour actes de cruauté envers des chevaux a été jugé ce mardi 7 novembre devant le tribunal judiciaire de Lisieux - Illustration
Un gendarme de la Garde Républicaine a été jugé, mardi 7 novembre, devant le tribunal judiciaire de Lisieux (Calvados). Il est soupçonné d'avoir commis différents actes cruels à l'encontre de cinq chevaux dont il avait la garde dans le cadre de son activité, selon l'association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d'utilité publique.

« Je vais te latter la gueule »

Les faits se sont déroulés entre août 2022 et janvier 2023 à Saint-Arnoult (Calvados). Ils ont été révélés suite à plusieurs signalements de la part des collègues d’un militaire de 41 ans, une enquête avait alors été ouverte en janvier 2023.

Selon les témoignages recueillis, « le gendarme aurait tapé et donné des coups de fourches à des chevaux appartenant à la Garde Républicaine ». D’autres témoins auraient entendu le quadragénaire menacer son cheval de lui « latter la gueule ». Par ailleurs, une gendarme, qui n'avait pas déposé plainte au moment des faits, lui a reproché de lui avoir asséné une claque sur les fesses. 

Quatre mois de prison avec sursis requis

L’association Stéphane Lamart s’était constituée partie civile. Elle était représentée par son avocat Me Patrice Grillon à l'audience qui s'est déroulée hier devant le tribunal correctionnel de Lisieux. Le procureur de la République a requis une peine de quatre mois de prison avec sursis et l'interdiction d'exercer une activité de Gendarme à Cheval pour une durée de trois ans. Le mis en cause, qui a décidé de garder le silence, est depuis en arrêt maladie. 

Le jugement, mis en délibéré, sera rendu le 5 décembre prochain.