La nouvelle installation est désormais opérationnelle (Photo@Marine nationale)
Le programme d’armement SPATIONAV, dans sa version 2, vient d'installer un nouveau radar au sémaphore de la Hague (Manche).
Après la validation du permis de construire, un nouveau pylône de 25 mètres a été mis en place juste à côté de la tour de veille du sémaphore pour supporter la barre du radar de 6 mètres de long. L’opération, commencée en novembre 2015, s’est terminée ces derniers jours après les derniers réglages et la formation des guetteurs.
Situé dans une zone stratégique
Ce « Scanter 2001 » appartient à une gamme de radar de dernière génération et très performante, qui équipe notamment de nombreux aéroports internationaux ainsi que les frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale.
Situé dans une zone stratégique qui porte à la fois le regard sur le dispositif de séparation du trafic (DTS) des Casquets et sur le passage dangereux du Raz-Blanchard, le sémaphore de la Hague est un élément clé de la chaîne sémaphorique de la Manche et de la mer du Nord. Il surveille en permanence un trafic maritime très dense dans un secteur accidentogène, où la mer est particulièrement difficile (courants parmi les plus puissants du monde, vents importants, récifs et hauts fonds).
Un outil de surveillance remarquable
Les guetteurs du sémaphore de la Hague disposent désormais d’un remarquable outil pour surveiller de manière encore plus précise la mer entre Cherbourg, Aurigny et le Nez de Jobourg. Tous les échos qu’ils détectent et qu’ils renseignent sont immédiatement partagés avec le Centre des opérations maritimes (COM) de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, le Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg et avec les autres sémaphores grâce au réseau commun SPATIONAV.
Sa précision est telle que par forte mer, il est possible de distinguer les trains de vagues de la houle. Sur terre, il est possible de distinguer les murets de pierre qui délimitent les champs de la Hague.
Un atout supplémentaire
dans le dispositif de défense
La Manche et la mer du Nord compte 14 sémaphores, répartis sur 870 kilomètres de littoral. La Hague devient ainsi le premier sémaphore « multi-missions » de la façade maritime, pouvant à la fois surveiller au large des grands navires de commerce et près des côtes des petites embarcations de plaisance. C'est un atout supplémentaire dans la surveillance du littoral et de ses approches, et dans le dispositif de défense maritime du territoire.
Après la validation du permis de construire, un nouveau pylône de 25 mètres a été mis en place juste à côté de la tour de veille du sémaphore pour supporter la barre du radar de 6 mètres de long. L’opération, commencée en novembre 2015, s’est terminée ces derniers jours après les derniers réglages et la formation des guetteurs.
Situé dans une zone stratégique
Ce « Scanter 2001 » appartient à une gamme de radar de dernière génération et très performante, qui équipe notamment de nombreux aéroports internationaux ainsi que les frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale.
Situé dans une zone stratégique qui porte à la fois le regard sur le dispositif de séparation du trafic (DTS) des Casquets et sur le passage dangereux du Raz-Blanchard, le sémaphore de la Hague est un élément clé de la chaîne sémaphorique de la Manche et de la mer du Nord. Il surveille en permanence un trafic maritime très dense dans un secteur accidentogène, où la mer est particulièrement difficile (courants parmi les plus puissants du monde, vents importants, récifs et hauts fonds).
Un outil de surveillance remarquable
Les guetteurs du sémaphore de la Hague disposent désormais d’un remarquable outil pour surveiller de manière encore plus précise la mer entre Cherbourg, Aurigny et le Nez de Jobourg. Tous les échos qu’ils détectent et qu’ils renseignent sont immédiatement partagés avec le Centre des opérations maritimes (COM) de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, le Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg et avec les autres sémaphores grâce au réseau commun SPATIONAV.
Sa précision est telle que par forte mer, il est possible de distinguer les trains de vagues de la houle. Sur terre, il est possible de distinguer les murets de pierre qui délimitent les champs de la Hague.
Un atout supplémentaire
dans le dispositif de défense
La Manche et la mer du Nord compte 14 sémaphores, répartis sur 870 kilomètres de littoral. La Hague devient ainsi le premier sémaphore « multi-missions » de la façade maritime, pouvant à la fois surveiller au large des grands navires de commerce et près des côtes des petites embarcations de plaisance. C'est un atout supplémentaire dans la surveillance du littoral et de ses approches, et dans le dispositif de défense maritime du territoire.