Nuit de violences gratuites à Notre-Dame-de-Bondeville : un bus attaqué, la mairie et un salon de coiffure vandalisés


Dimanche 30 Mars 2014 à 11:50 -



Les casseurs s'en sont pris également aux vitres de l'hôtel de ville avant d'être mis en fuite par le déclenchement de l'arlarme
SEINE-MARITIME - Les policiers ont dû intervenir à plusieurs reprises dans la nuit de samedi à dimanche 30 mars à Notre-Dame-de-Bondeville, dans la banlieue de Rouen, où des individus ont commis une série d'actes de violences et de dégradations, notamment sur un bus Téor.

A coups de pierre et de barre de fer

Le premier appel au standard de police secours, au centre d'information et de commandement (CIC) arrive en début de soirée. Une voix anonyme affirme que des véhicules font un rodéo dans les rues de la ville, près de la mairie. Lorsque les policiers arrivent, il n'y a plus personne et pas trace de rodéo. Appel malveillant dirigé contre les services de police ?

Nouvel appel vers 23 heures. Cette fois, il provient d'un chauffeur de bus de la ligne Téor qui a dû rentrer précipitemment son véhicule au garage de la TCAR, après avoir été victime d'une agression. Il explique que deux individus ont brisé des vitres du bus qui était à l'arrêt à la station de la mairie. L'un a jeté une pierre dans une vitre latérale, la faisant littérallement exploser. Le second armé d'une barre de fer a brisé également un vitre latérale.

Vitres brisées à l'hôtel de ville

Un peu plus tard, c'est une automobiliste qui signale que son véhicule stationné dans le même quartier a été endommagé. Le toit est enfoncé, les rétroviseurs sont arrachés... Un peu plus loin encore, vers la route de Dieppe, c'est la vitrine d'un salon de coiffure qui a volé en éclats. Les policiers peuvent suivre les casseurs à la trace : une poubelle est également retrouvée incendiée rue de la Liberté. 

Enfin, police secours est informé que trois vitres de l'hôtel de ville ont été brisées. C'est l'alarme, en se déclenchant, qui aurait mis en fuite les auteurs.

L'enquête a été confiée au Quart judiciaire. Les services de police en profitent pour lancer un appel à témoins : toute personne qui aurait assisté directement ou indirectent à ces actes de vandalisme sont invitées à prendre contact avec l'hôtel de police de Rouen. 

Ce n'est pas la première fois que des violences de cette nature sont observées à Notre-Dame-de-Bondeville. Récemment, un policier a été pris à partie par des individus alors qu'il intervenait pour un contrôle d'identité à la suite d'un rassemblement. Dans la bousculade, il s'est fait voler son pistolet gomme-cogne, une arme qui tire des balles en caoutchouc.