Un homme présenté comme potentiellement dangereux en raison de ses antécédents psychiatriques a été interpellé en douceur à son domicile à Oissel (Seine-Maritime) mardi 28 juin, au petit matin. Chez lui les hommes de la BRI (brigade de recherche et d'intervention) de la police judiciaire ont découvert un petit arsenal d'armes à feu chargées de leurs munitions.
Trois "clients" interpellés
La veille de cette intervention policière, lundi 27 juin, la brigade abri-criminalité de Rouen avait placé sous surveillance cet homme né en 1972 qui occupait un appartement de l'immeuble les Pinsons, allée des Cerises à Oissel.
En réalité, les services de police avaient recueilli un renseignement leur permettant de suspecter un trafic de drogue. C'est ainsi que dans la soirée de mardi, trois consommateurs de stupéfiants étaient interpellés en ressortant de l'immeuble. Ils étaient placés en garde à vue et confirmaient être venus pour se procurer de la drogue chez le quadragénaire.
Neutralisé en douceur à 6 heures du matin
Lors de la planque, les policiers en civil de la BAC repéraient que le suspect se promenait chez lui avec des armes. Le soir même, après un dernier briefing, il était donc décidé d'interpeller l'individu le lendemain matin à "l'heure du laitier", avec le concours de la BRI.
Comme prévu, à 6 heures, les forces de l'ordre prenaient position discrètement aux abords de l'immeuble. Puis passaient à l'action. En quelques minutes, la cible était neutralisée et interpellée sans aucune résistance de sa part.
La perquisition du domicile par la brigade ses stupéfiants et le groupe de voie publique, avec le chien anti-drogue de la brigade canine, confirmait la présence dans l'appartement d'une quinzaine de stupéfiants (héroïne, cocaïne et résine de cannabis) ainsi que 500€ en numéraires.
Armes et munitions
Mais c'est surtout un lot conséquent d'armes à feu prêtes à l'emploi que les policiers ont découvert : un fusil de chasse a canons sciés et juxtaposés, une carabine 22 long rifle équipée d'une lunette, un revolver 8m/m avec 5 cartouches dans le chargeur, une arbalète de chasse avec lunette, un couteau de chasse avec une lame de 21 cm, un pistolet à gaz lacrymogène et ses cartouches...
Toutes ces armes sont répertoriées et leur détention est strictement réglementées.
Interné d'office en psychiatrie
Placé en garde à vue à l'hôtel de police, le quadragénaire a finalement été reconduit au centre hospitalier spécialisé du Rouvray où il avait omis de revenir après une permission de sortie.
La saisie des armes s'inscrit dans le cadre du plan national de lutte contre les armes illégalement détenues. Ce plan, datant de novembre 2015, autorise entre autres les forces de l'ordre à multiplier les opérations de saisies dans les quartiers sensibles, indique-t-on à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime.
Trois "clients" interpellés
La veille de cette intervention policière, lundi 27 juin, la brigade abri-criminalité de Rouen avait placé sous surveillance cet homme né en 1972 qui occupait un appartement de l'immeuble les Pinsons, allée des Cerises à Oissel.
En réalité, les services de police avaient recueilli un renseignement leur permettant de suspecter un trafic de drogue. C'est ainsi que dans la soirée de mardi, trois consommateurs de stupéfiants étaient interpellés en ressortant de l'immeuble. Ils étaient placés en garde à vue et confirmaient être venus pour se procurer de la drogue chez le quadragénaire.
Neutralisé en douceur à 6 heures du matin
Lors de la planque, les policiers en civil de la BAC repéraient que le suspect se promenait chez lui avec des armes. Le soir même, après un dernier briefing, il était donc décidé d'interpeller l'individu le lendemain matin à "l'heure du laitier", avec le concours de la BRI.
Comme prévu, à 6 heures, les forces de l'ordre prenaient position discrètement aux abords de l'immeuble. Puis passaient à l'action. En quelques minutes, la cible était neutralisée et interpellée sans aucune résistance de sa part.
La perquisition du domicile par la brigade ses stupéfiants et le groupe de voie publique, avec le chien anti-drogue de la brigade canine, confirmait la présence dans l'appartement d'une quinzaine de stupéfiants (héroïne, cocaïne et résine de cannabis) ainsi que 500€ en numéraires.
Armes et munitions
Mais c'est surtout un lot conséquent d'armes à feu prêtes à l'emploi que les policiers ont découvert : un fusil de chasse a canons sciés et juxtaposés, une carabine 22 long rifle équipée d'une lunette, un revolver 8m/m avec 5 cartouches dans le chargeur, une arbalète de chasse avec lunette, un couteau de chasse avec une lame de 21 cm, un pistolet à gaz lacrymogène et ses cartouches...
Toutes ces armes sont répertoriées et leur détention est strictement réglementées.
Interné d'office en psychiatrie
Placé en garde à vue à l'hôtel de police, le quadragénaire a finalement été reconduit au centre hospitalier spécialisé du Rouvray où il avait omis de revenir après une permission de sortie.
La saisie des armes s'inscrit dans le cadre du plan national de lutte contre les armes illégalement détenues. Ce plan, datant de novembre 2015, autorise entre autres les forces de l'ordre à multiplier les opérations de saisies dans les quartiers sensibles, indique-t-on à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime.