« En moyenne, 30 tonnes de déchets ont été collectées quotidiennement contre 150 à 200 tonnes habituellement », constate Edouard Philippe - Illustration © DR
Les forces de l'ordre sont intervenues ce vendredi matin, au Havre (Seine-Maritime), pour débloquer le centre technique de la Communauté urbaine. « La plupart des agents présents ont repris le travail », annonce Édouard Philippe, maire du Havre et président de la communauté urbaine.
Depuis le 7 mars et le blocage du centre technique de la Communauté urbaine par des manifestants contre la réforme des retraites, les bennes destinées à la collecte des ordures ménagères ne sortaient plus au Havre et à Sainte-Adresse.
Depuis le 7 mars et le blocage du centre technique de la Communauté urbaine par des manifestants contre la réforme des retraites, les bennes destinées à la collecte des ordures ménagères ne sortaient plus au Havre et à Sainte-Adresse.
Près de 170 tonnes d'ordures non ramassées
« Dès le 11 mars, j’ai demandé l’intervention d’une entreprise afin d’assurer la collecte des points de regroupement les plus importants. En moyenne, 30 tonnes de déchets ont été collectées quotidiennement contre 150 à 200 tonnes habituellement », constate Edouard Philippe, qui indique avoir demandé aux agents municipaux havrais d’orienter leur mission de propreté vers la salubrité des espaces publics afin de contenir la dispersion des déchets.
« Néanmoins, chacun constate que la durée du blocage dégrade chaque jour un peu plus la propreté de la ville », regrette-t-il.
« Néanmoins, chacun constate que la durée du blocage dégrade chaque jour un peu plus la propreté de la ville », regrette-t-il.
Droit de grève oui, blocage illégal non
Pour le maire du Havre, « le droit de grève est un droit constitutionnel qui doit être respecté et défendu mais le blocage d’un site public est illégal et ne peut être accepté. Nos concitoyens ont le droit à la salubrité ». Et ajoute-il, « l'accumulation des ordures et le risque de voir se multiplier les perturbations liées aux rats et aux goélands justifient que des mesures supplémentaires soient prises ».
La première de ces mesures s'est traduite par le déblocage par les forces de l'ordre dès ce matin du centre technique de la communauté urbaine.
Sur les 25 bennes à ordures ménagères habituelles, 11 ont été dégradées et 14 sont sorties pour effectuer la collecte selon la tournée habituelle, selon Edouard Philippe.
La première de ces mesures s'est traduite par le déblocage par les forces de l'ordre dès ce matin du centre technique de la communauté urbaine.
Sur les 25 bennes à ordures ménagères habituelles, 11 ont été dégradées et 14 sont sorties pour effectuer la collecte selon la tournée habituelle, selon Edouard Philippe.