Dans l'Eure, la situation est à peu près identique. Depuis hier mercredi, les stations-services des grandes et moyennes surfaces du département sont prises d'assaut. La tension est parfois palpable entre les automobilistes, dont certains n'hésitent pas à venir remplir des bidons en plus de leur réservoir. Ce qui n'est pas sans agacer d'autres usagers qui font la queue aux pompes avec la crainte de ne pas pouvoir avoir de carburant.

Après le week-end prolongé de Pentecôte sans approvisionnement en carburant, les mouvements sociaux ont entraîné des difficultés qui s’aggravent dans les livraisons de certaines stations services de l’Eure, compte tenu des comportements de précaution des usagers de la route, reconnait la préfecture de l'Eure.

Cependant, les exploitants ont été prévenus par les distributeurs de carburants de la possibilité de nouvelles livraisons et des réapprovisionnements sont d’ores et déjà en cours, "depuis des dépôts qui ne sont pas normands", indique le préfet, René Bidal, tout en précisant que les services de l’État sont mobilisés et très attentifs à l'évolution de la situation.

"D’ores et déjà, j’ai pris un arrêté pour que les 33 stations services du département, qui ont conventionné avec la préfecture, réservent 25 % de leur stock de carburant aux véhicules prioritaires et d’urgence", souligne le préfet, dans un communiqué publié ce jeudi matin.

"Si des difficultés devaient persister, je prendrai les mesures les plus adaptées", ajoute-t-il.

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