Énigme autour de la mort d'une femme de 47 ans dont le cadavre a été retrouvé, ligoté, dans un cagibi de son appartement 4, rue Jules Vallès a Amfreville-la-Mi-voie, dans la banlieue de Rouen.

Ce sont les policiers de la sécurité publique qui ont fait la macabre découverte vendredi vers 19 heures.

Sa fille était sans nouvelles

La veille, la fille de la victime, âgée de 27 ans, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa mère, Nora B., depuis plusieurs jours, était allée à l'hôtel de police, rue Brisout de Barneville, pour faire une déclaration pour disparition inquiétante.

Les sapeurs-pompiers étaient alors intervenus pour vérifier si la quadragénaire n'avait pas fait un malaise ou une chute accidentelle. Mais lors de l'inspection de l'appartement, les secours n'avaient rien constaté d'anormal.

Des "choses anormales"

Ce n'est que le lendemain, après avoir remarqué des traces de sang, que la jeune femme a décidé de retourner à l'hôtel de police. Des policiers se sont alors rendus avec elle rue Jules Vallès peu après 16 heures et ont constaté à leur tour des "choses anormales" dans l'appartement. Ils ont procédé alors à une fouille en règle du logement et ont découvert ainsi le corps de Nora B., ligoté et dissimulé dans le cagibi.

L'examen du corps par le médecin légiste a permis d'écarter la thèse d'une mort violence par arme à feu. Aucune trace d'impact de balle et/ou de blessure occasionnée par une arme blanche n'aurait été relevée.

Un acte criminel, sans aucun doute

Il faudra attendre l'autopsie qui doit être pratiquée dans les prochaines heures à l'institut médico-légal de Rouen, pour connaitre précisément les causes du décès de cette femme et à quand il remonte.

La thèse d'un acte criminel, compte tenu de la mise en scène, ne fait guère de doute pour les enquêteurs.

Les investigations ont été confiées par le parquet à la police judiciaire.