Projet d'échangeur à la Haie Tondue sur l’A13 : la Région et le Calvados prêts à apporter 1M€


Vendredi 2 Décembre 2016 à 16:06 -



La Région Normandie et le Département du Calvados proposent à la Société des autoroutes Paris Normandie (SAPN) de participer au financement du demi-échangeur de la Haie Tondue sur l’A13, comptant ainsi permettre la réalisation de ce projet très attendu. L’objectif visé serait une mise en service à horizon 2020-2021, concomitamment à celle de la mise à 6 voies de la section Pont-L’Evêque-Dozulé.

« La Région Normandie et le Département du Calvados ont souhaité, ensemble, relancer l’investissement public, en particulier s’agissant des projets routiers très structurants. C’est ainsi que, dès début 2016, nos deux collectivités sont intervenues aux côtés de Caen la mer pour permettre de boucler le financement du projet de desserte du port de Caen – Ouistreham. En mobilisant des financements pour la réalisation du demi-échangeur manquant sur l’A13, au niveau de la Haie tondue, nous espérons convaincre la SAPN de mener à bien l’aménagement de cet ouvrage important pour le territoire », déclarent Hervé Morin, président de la Région Normandie et Jean-Léonce Dupont, président du Département du Calvados.

Le nouveau demi-échangeur de la Haie Tondue permettrait une sortie pour les véhicules en provenance de Caen, et une entrée vers Caen, un nouvel itinéraire, de Caen vers le Pays d'Auge par la RD 16 et de Caen vers Lisieux par la RD 45 et aux habitants et entreprises du Pays d’Auge de rejoindre l’A13, alternative à l’échangeur de Pont L’Evêque, qui allonge les parcours.

Aujourd’hui, le demi-échangeur échangeur permet aux véhicules en provenance de Paris et Rouen de sortir en direction de la Côte Fleurie, et trajet inverse.

Ce demi-échangeur avait été inscrit au plan de relance autoroutier de 2015, en même temps que la mise à 2x3 voies de la section entre Pont L’Evêque et Dozulé.

Le coût prévu de cet équipement est de 3 millions d’euros. Le Département du Calvados et la Région Normandie proposent d’apporter chacun 500 000 euros, le reste pouvant être pris en charge par le concessionnaire, la Société des Autoroutes Paris-Normandie (SAPN), société du groupe Sanef.

Avec cette proposition des collectivités normandes, les conditions sont désormais réunies pour que l’Etat accepte la réalisation de cet ouvrage important.