A Evreux, dans l'Eure, la manifestation contre la réforme des retraites a connu également une certaine ampleur ce jeudi 23 mars. Aucun incident majeur n'a été signalé, le cortège étant bien encadré par les syndicats et les forces de l'ordre pour éviter des débordements - Photo © S.L./ infoNormandie
On pouvait s'y attendre : la mobilisation contre la réforme des retraites a fortement mobilisé en Seine-Maritime. Si on s'en tient aux seuls chiffres officiels de la préfecture, plus de 30 000 manifestants ont défilé dans les principales villes du département ce jeudi 23 mars.
Dans le détail : 14 800 personnes à Rouen (près de 30 000 selon l'intersyndicale), 9 900 au Havre, 3 300 à Dieppe, 2 500 à Fécamp et 1 100 à Lillebonne.
Parallèlement, 330 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité, précise la préfecture qui a dressé ce soir un bilan de cette journée.
Dans le détail : 14 800 personnes à Rouen (près de 30 000 selon l'intersyndicale), 9 900 au Havre, 3 300 à Dieppe, 2 500 à Fécamp et 1 100 à Lillebonne.
Parallèlement, 330 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité, précise la préfecture qui a dressé ce soir un bilan de cette journée.
Incendies, jets de projectiles...
Des tensions ont été constatées en marge des cortèges officiels à Rouen et au Havre où « une minorité d'individus radicaux ont commis des agressions violentes contre les policiers et des dégradations dans l'espace public », indique le communiqué préfectoral.
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Les sapeurs-pompiers ont dû intervenir pour éteindre 52 incendies allumés par des manifestants. Dans les deux villes sénomarines, 16 personnes ont été interpellées pour des violences sur "personnes dépositaires de l’autorité publique", incendies, jets de projectile et participation à des attroupements, détaille la préfecture.
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Onze blessés, dont un grave à Rouen
A Rouen, « plusieurs dizaines de manifestants (qualiifiés de radicaux par les autorités) ont entrepris d'allumer des feux de poubelle et ont dégradé du mobilier urbain, notamment des blocs de béton utilisés comme projectiles lancés sur des policiers.»
A 17h30, la préfecture faisait état de huit interpellations à Rouen et de onze personnes prises en charge par les sapeurs-pompiers présents, dont une femme qui a été blessée grièvement à une main (un pouce arraché). « Les circonstances de cette blessure ne sont pas à ce stade établies », indique le communiqué, toute en précisant que deux fonctionnaires de police ont été blessés par des jets de projectiles, dont un ayant été visé à la tête par un parpaing.
« La violence de ces épisodes a conduit les policiers, renforcés par des équipages de la gendarmerie départementale, à riposter et faire usage de grenades lacrymogènes après des sommations réglementaires, ainsi que de moyens de légitime défense ».
A 17h30, la préfecture faisait état de huit interpellations à Rouen et de onze personnes prises en charge par les sapeurs-pompiers présents, dont une femme qui a été blessée grièvement à une main (un pouce arraché). « Les circonstances de cette blessure ne sont pas à ce stade établies », indique le communiqué, toute en précisant que deux fonctionnaires de police ont été blessés par des jets de projectiles, dont un ayant été visé à la tête par un parpaing.
Huit interpellations au Havre
Au Havre, des échauffourées ont également émaillé la manifestation . « Des groupes de manifestants violents ont allumé de nombreux incendies de poubelles sur les voies du tram, et plus généralement commis des dégradations sur la voie publique ». Huit personnes ont été interpellées.
Le préfet de la Seine-Maritime, rendant hommage aux forces de l'ordre, a tenu à « condamner les violences d’une frange radicale usant de méthodes particulièrement violentes ».
Le préfet de la Seine-Maritime, rendant hommage aux forces de l'ordre, a tenu à « condamner les violences d’une frange radicale usant de méthodes particulièrement violentes ».