Un ouvrier mécanicien de l'unité "carter" de l'usine Renault à Cléon (Seine-Maritime) a été retrouvé pendu dans un atelier de l'établissement ce lundi 22 avril vers 6 heures. Ce sont ses collègues de travail qui ont fait la macabre découverte.
Agé de 35 ans, le salarié, père de deux enfants, travaillait en équipe de nuit. Selon nos informations, il avait participé, bien que non syndiqué, aux actions contre le projet d'accord de compétitivité. Il craignait aussi de revenir en équipe de jour avec une perte de salaire.
Carlos Ghosn en accusation
Le salarié aurait laissé deux lettres expliquant les motifs de son funeste geste."Une pour sa famille et l'autre à l'attention de la direction, dans laquelle il dénonce les pressions", affirme Pascal Le Manach, délégué CGT de l'entreprise, dans des déclarations à l'AFP.
L'ouvrier mécanicien mettrait en cause, selon lui, la patron de Renault Carlos Ghosn. Il aurait écrit notamment : "merci Renault. Merci pour ces années de pression, de chantage au travail de nuit (...) La peur, l'incertitude de l'avenir sont de bonne guerre, paraît-il? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos"
Deux enquêtes sont ouvertes
Une substitute du procureur de la République de Rouen s'est rendue sur place lundi matin, tandis qu'une enquête a été ouverte par les services de police afin de déterminer les causes exactes de la mort.
Une enquête interne a par ailleurs été ouverte à la demande de l'inspection du travail et du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'usine.
L'usine Renault de Cléon est spécialisée dans l'assemblage de moteurs et de boites de vitesse pour les usines du groupe. Elle emploie quelque 4.000 salariés.
Agé de 35 ans, le salarié, père de deux enfants, travaillait en équipe de nuit. Selon nos informations, il avait participé, bien que non syndiqué, aux actions contre le projet d'accord de compétitivité. Il craignait aussi de revenir en équipe de jour avec une perte de salaire.
Carlos Ghosn en accusation
Le salarié aurait laissé deux lettres expliquant les motifs de son funeste geste."Une pour sa famille et l'autre à l'attention de la direction, dans laquelle il dénonce les pressions", affirme Pascal Le Manach, délégué CGT de l'entreprise, dans des déclarations à l'AFP.
L'ouvrier mécanicien mettrait en cause, selon lui, la patron de Renault Carlos Ghosn. Il aurait écrit notamment : "merci Renault. Merci pour ces années de pression, de chantage au travail de nuit (...) La peur, l'incertitude de l'avenir sont de bonne guerre, paraît-il? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos"
Deux enquêtes sont ouvertes
Une substitute du procureur de la République de Rouen s'est rendue sur place lundi matin, tandis qu'une enquête a été ouverte par les services de police afin de déterminer les causes exactes de la mort.
Une enquête interne a par ailleurs été ouverte à la demande de l'inspection du travail et du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'usine.
L'usine Renault de Cléon est spécialisée dans l'assemblage de moteurs et de boites de vitesse pour les usines du groupe. Elle emploie quelque 4.000 salariés.