Rouen : Un demandeur d'emploi menaçant délogé par la force de l'agence Pôle emploi


Mardi 4 Février 2014 à 14:39 -



(Photo d'illustration)
Les policiers ont dû utiliser la force pour déloger un demandeur d'emploi qui refusait de quitter l'agence Pôle emploi, boulevard de l'Europe à Rouen.

Les faits sont survenus lundi 3 février, en milieu vers 16 h 30. Le centre d'information et de commandement de l'hôtel de police de Rouen, qui gère les appels de police-secours, est informé qu'un homme refuse de sortir du bureau de la directrice de l'agence. Il exige de celle-ci le versement immédiat des six mois d'allocations chômage qu'est censé lui verser Pôle emploi. Il explique qu'il travaille six mois de l'année afin de pouvoir bénéficier d'indemnités les six mois suivants au chômage.

Il essaie d'étrangler un policier

Le ton monte lorsque la responsable lui fait comprendre que cela n'est pas possible et qu'il devra attendre le versement. L'homme, âgé de 32 ans, s'énerve et s'en prend aux cloisons du bureau qu'il frappe de toutes ses forces jusqu'à les fissurer.

A leur arrivée, les policiers tentent de le calmer, de le raisonner. Rien n'y fait. L'allocataire refuse même de décliner son identité et, plus grave, il essaie de saisir un des policiers par le cou sans y parvenir. Il attrappe alors son blouson et refuse de le lâcher. Les fonctionnaires ne voient donc pas d'autre solution que de se jeter sur l'agresseur et de le plaquer au sol pour le menotter. Dans la bousculade, alors qu'il s'agite encore, il déchire la chemise d'un policier.

Il se rebelle dans la voiture de police 

Neutralisé, l'individu, originaire de Sotteville-lès-Rouen, est finalement embarqué pour être placé en garde à vue. Au cours du transport vers l'hôtel de police, il se rebelle en donnant des coups de pieds et de tête dans les vitres du véhicule de police.

Une procédure a été dressée à son encontre pour violences et rebellion sur personne dépositaire de l'autorité publique. Le demandeur d'emploi s'est vu notifier une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel de Rouen, en juin prochain.

La directrice de Pôle emploi prévoit de déposer une plainte pour les dégradations commises dans son bureau.