Une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur les circonstances dans lesquelles une femme de 48 ans a tenté de mettre fin à ses jours. Le conjoint, placé en garde à vue dans un premier temps, a été mis hors de cause.
Dimanche 30 avril, les sapeurs-pompiers sont appelés à intervenir au domicile d'un couple boulevard Jean-Jaurès à Rouen. A leur arrivée, ils découvrent dans l'appartement une femme très grièvement blessée à la tête, baignant dans son sang. Elle est immédiatement transportée au centre hospitalier universitaire de Rouen, avec un pronostic vital engagé.
Alertée, la police tente de comprendre ce qui s'est passé. Lors des constatations, les enquêteurs découvrent sur la terrasse un fusil de chasse et des traces de sang. C'est avec cette arme que la quadragénaire a été blessée. Le conjoint, âgé de 56 ans, présent dans l'appartement au moment des faits, est placé en garde à vue.
Le conjoint placé en garde à vue puis relâché
Lors de son interrogatoire, ce témoin numéro 1 raconte aux enquêteurs qu'il dormait lorsqu'il a été réveillé par une première détonation, suivie immédiatement d'un second coup de feu. Il explique s'être précipité et avoir découvert sa compagne le visage en sang, allongée sur la terrasse et un fusil à côté d'elle. Il s'est alors empressé d'appeler les sapeurs-pompiers, mais tandis qu'il avait le dos tourné sa compagne a réussi à regagner la cuisine et à se donner des coups de couteau.
Les explications du conjoint recoupées avec les éléments recueillis auprès de l'entourage de la victime ont conduit les policiers à le mettre hors de cause. Il a été remis en liberté.
La quadragénaire était dépressive et a tenté de se donner la mort, selon une source judiciaire.
Les explications du conjoint recoupées avec les éléments recueillis auprès de l'entourage de la victime ont conduit les policiers à le mettre hors de cause. Il a été remis en liberté.
La quadragénaire était dépressive et a tenté de se donner la mort, selon une source judiciaire.