Une empreinte génétique a été prélevée sur la veste du suspect par les spécialistes du laboratoire scientique de la police nationale de Lille (Illustration)
Un individu aux multiples identités qui avait grièvement blessé un homme de 30 ans de cinq coups de couteau à la sortie d'une discothèque de Petit-Quevilly, près de Rouen, vient d'être interpellé par la brigade criminelle après 22 mois d'enquête. Il sera jugé ce mardi après midi devant le tribunal correctionnel.
Les faits remontent au 16 mars 2014, vers 3 heures du matin. Une jeune femme est abordée par deux inconnus alors qu'elle sort de la discothèque Bagatelle, boulevard du 11 Novembre à Petit-Quevilly.
Remarquant en sortant à son tour de l'établissement que son amie est importunée, un homme, âgé de 29 ans, s'interpose pour lui venir en aide mais à cet instant il est menacé par l'un des agresseurs armé d'un couteau. Il préfère alors prendre la fuite en courant. Il est toutefois rapidement rattrapé par les deux individus qui lui font une balayette de manière à le faire chuter au sol. A cet instant, l'homme armé se jette sur lui et le frappe à cinq reprises avec son couteau, à la joue, au thorax, au bras et au flanc gauche...
La victime doit son salut à l'intervention du vigile de la discothèque qui met en fuite les deux agresseurs.
Saisie de l'enquête, la brigade criminelle de la sûreté départementale va, à partir de là, fournir un gros travail d'enquête pour tenter de retrouver les deux suspects.
Au cours des investigations, la veste - sans doute oubliée - de l'auteur des coups de couteau est retrouvée dans la discothèque. Elle est transmise au laboratoire scientifique de la police à Lille qui parvient à isoler un ADN. Cette empreinte génétique ressort au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) sous trois identités différentes.
Il est établi, cependant, photos à l'appui, qu'il s'agit du même homme. Deux des identités utilisées sont fictives, la troisième correspond à un individu connu des services de police et qui réside dans le secteur d'Elbeuf.
Le suspect est activement recherché, mais demeure introuvable. A-t-il quitté la région ? Un avis de recherche est alors diffusé à tous les équipages de police dès septembre 2014 et un mandat d'amener est délivré aux enquêteurs.
En fin de semaine dernière, le 15 janvier, un individu est interpellé par une patrouille au cours d'un banal contrôle dans les rues d'Elbeuf. Son signalement correspond au suspect recherché depuis 22 mois. Il est conduit à l'hôtel de police pour vérification d'identité.
Le nom qu'il fournit est (encore) faux. La brigade criminelle, persuadée qu'elle tient l'auteur des coups de couteau, en a la confirmation avec le témoignage de la victime qui reconnait formellement son agresseur derrière une vitre sans tain.
Placé en garde à vue, le clandestin donne une nouvelle identité affirmant être né en 1992, une fois au Maroc, une autre fois en Tunisie... Il indique encore aux policiers avoir déposé une demande de régularisation de ses papiers à la préfecture, mais pas moyen d'en retrouver la trace...
Enfin, lors de son interrogatoire, il nie formellement avoir donné des coups de couteau à quiconque.
Quoi qu'il en soit, le suspect a été déféré samedi 16 janvier au palais de justice de Rouen. Le magistrat du parquet lui a notifié sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel pour ce mardi après-midi. En attendant, il a été placé en détention.
Les faits remontent au 16 mars 2014, vers 3 heures du matin. Une jeune femme est abordée par deux inconnus alors qu'elle sort de la discothèque Bagatelle, boulevard du 11 Novembre à Petit-Quevilly.
Remarquant en sortant à son tour de l'établissement que son amie est importunée, un homme, âgé de 29 ans, s'interpose pour lui venir en aide mais à cet instant il est menacé par l'un des agresseurs armé d'un couteau. Il préfère alors prendre la fuite en courant. Il est toutefois rapidement rattrapé par les deux individus qui lui font une balayette de manière à le faire chuter au sol. A cet instant, l'homme armé se jette sur lui et le frappe à cinq reprises avec son couteau, à la joue, au thorax, au bras et au flanc gauche...
La victime doit son salut à l'intervention du vigile de la discothèque qui met en fuite les deux agresseurs.
Saisie de l'enquête, la brigade criminelle de la sûreté départementale va, à partir de là, fournir un gros travail d'enquête pour tenter de retrouver les deux suspects.
Au cours des investigations, la veste - sans doute oubliée - de l'auteur des coups de couteau est retrouvée dans la discothèque. Elle est transmise au laboratoire scientifique de la police à Lille qui parvient à isoler un ADN. Cette empreinte génétique ressort au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) sous trois identités différentes.
Il est établi, cependant, photos à l'appui, qu'il s'agit du même homme. Deux des identités utilisées sont fictives, la troisième correspond à un individu connu des services de police et qui réside dans le secteur d'Elbeuf.
Le suspect est activement recherché, mais demeure introuvable. A-t-il quitté la région ? Un avis de recherche est alors diffusé à tous les équipages de police dès septembre 2014 et un mandat d'amener est délivré aux enquêteurs.
En fin de semaine dernière, le 15 janvier, un individu est interpellé par une patrouille au cours d'un banal contrôle dans les rues d'Elbeuf. Son signalement correspond au suspect recherché depuis 22 mois. Il est conduit à l'hôtel de police pour vérification d'identité.
Le nom qu'il fournit est (encore) faux. La brigade criminelle, persuadée qu'elle tient l'auteur des coups de couteau, en a la confirmation avec le témoignage de la victime qui reconnait formellement son agresseur derrière une vitre sans tain.
Placé en garde à vue, le clandestin donne une nouvelle identité affirmant être né en 1992, une fois au Maroc, une autre fois en Tunisie... Il indique encore aux policiers avoir déposé une demande de régularisation de ses papiers à la préfecture, mais pas moyen d'en retrouver la trace...
Enfin, lors de son interrogatoire, il nie formellement avoir donné des coups de couteau à quiconque.
Quoi qu'il en soit, le suspect a été déféré samedi 16 janvier au palais de justice de Rouen. Le magistrat du parquet lui a notifié sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel pour ce mardi après-midi. En attendant, il a été placé en détention.