L'agression s'est déroulée sur les quais bas de la rive droite à Rouen (photo d'illustration)
L'agresseur d'une joggeuse a été arrêté six mois après les faits grâce aux traces ADN qu'il avait laissées sur les vêtements de sa victime.
Les faits. Le 2 février dernier vers 7h30 une femme de 41 ans fait son jogging sur les quais bas de la rive droite à Rouen. Elle croise un homme lequel, en la voyant, fait brusquement demi tour. Revenu à sa hauteur, l'inconnu, sans aucune explication, ceinture la femme et la projette au sol. La victime se défend, elle s'agrippe à lui et menace de l'entraîner avec elle dans la Seine. L'homme lâche finalement prise et prend la fuite.
La joggeuse vient raconter sa mésaventure à l'hôtel de police où elle dépose plainte. L'enquête est confiée à la brigade des moeurs de la Sûreté départementale. Au départ, les enquêteurs pensent à une tentative de viol.
Portrait-robot
Le portrait-robot de l'individu est dressé puis diffusé à tous les équipages de police. Des investigations sont menées à la fois à partir des relais de téléphonie mobile et des installations de vidéosurveillance disponibles dans le secteur où s'est déroulée l'agression. Les recherches ne donnent aucun résultat.
Les policiers ne perdent pas espoir. Aussi, quelques jours plus tard, le 12 février, ils sont saisis d'une plainte d'une femme qui affirme avoir été victime d'un exhibitionniste alors qu'elle se trouvait ce matin-là vers 7 heures rue Ganterie à Rouen. Les enquêteurs veulent alors vérifier qu'il ne s'agit pas du même individu.
Fausse piste
Pour cela, ils mettent en place une surveillance. Un suspect est ainsi interpellé dès le lendemain. Lors d'une confrontation, la victime le reconnaît formellement comme étant l'exhibitionniste de la rue Ganterie. Il est également reconnu par une autre femme, pour des faits similaires. En revanche, la joggeuse ne le reconnaît pas. L'enquête repart de zéro.
Reste alors à attendre le retour des analyses dADN envoyées au laboratoire de police scientifique de Lille. Il s'agit de prélèvements effectués sur les vêtements de la joggeuse. Les résultats tombent courant juin. Et bingo.
Un suspect sérieux
L'ADN expertisé correspond précisément à celui d'un homme qui a été fiché par les services de police à l'occasion d'un simple vol. Les enquêteurs tiennent donc un suspect sérieux. Il le convoque mercredi 31 juillet pour l'entendre. L'homme est immédiatement placé en garde à vue. Il est questionné sur son emploi du temps le 2 février 2013, en particulier le matin.
Le jeune homme âgé de 23 ans et originaire de Bourgtheroulde (Eure) bafouille lorsque les policiers le questionnent sur l'agression de la joggeuse. Il nie les faits en bloc.
Une méprise selon l'agresseur
Mais le temps joue pour les enquêteurs, si bien que le suspect finit par reconnaître être l'agresseur. Il fournit toutefois sa version des faits. Il déclare avoir cru reconnaître en cette joggeuse la femme qui l'avait éconduit une nuit alors qu'il était en boite de nuit. Il voulait donc, selon lui, avoir des explications. Il s'agit à ses yeux d'une méprise.
Remis en liberté, l'agresseur est ressorti de l'hôtel de police avec une convocation pour l'audience du tribunal de police en date du 6 février 2014. Il risque une simple amende pour "violences contraventionnelles", la victime ayant subi moins de huit jours d'incapacité totale de travail (ITT).
Les faits. Le 2 février dernier vers 7h30 une femme de 41 ans fait son jogging sur les quais bas de la rive droite à Rouen. Elle croise un homme lequel, en la voyant, fait brusquement demi tour. Revenu à sa hauteur, l'inconnu, sans aucune explication, ceinture la femme et la projette au sol. La victime se défend, elle s'agrippe à lui et menace de l'entraîner avec elle dans la Seine. L'homme lâche finalement prise et prend la fuite.
La joggeuse vient raconter sa mésaventure à l'hôtel de police où elle dépose plainte. L'enquête est confiée à la brigade des moeurs de la Sûreté départementale. Au départ, les enquêteurs pensent à une tentative de viol.
Portrait-robot
Le portrait-robot de l'individu est dressé puis diffusé à tous les équipages de police. Des investigations sont menées à la fois à partir des relais de téléphonie mobile et des installations de vidéosurveillance disponibles dans le secteur où s'est déroulée l'agression. Les recherches ne donnent aucun résultat.
Les policiers ne perdent pas espoir. Aussi, quelques jours plus tard, le 12 février, ils sont saisis d'une plainte d'une femme qui affirme avoir été victime d'un exhibitionniste alors qu'elle se trouvait ce matin-là vers 7 heures rue Ganterie à Rouen. Les enquêteurs veulent alors vérifier qu'il ne s'agit pas du même individu.
Fausse piste
Pour cela, ils mettent en place une surveillance. Un suspect est ainsi interpellé dès le lendemain. Lors d'une confrontation, la victime le reconnaît formellement comme étant l'exhibitionniste de la rue Ganterie. Il est également reconnu par une autre femme, pour des faits similaires. En revanche, la joggeuse ne le reconnaît pas. L'enquête repart de zéro.
Reste alors à attendre le retour des analyses dADN envoyées au laboratoire de police scientifique de Lille. Il s'agit de prélèvements effectués sur les vêtements de la joggeuse. Les résultats tombent courant juin. Et bingo.
Un suspect sérieux
L'ADN expertisé correspond précisément à celui d'un homme qui a été fiché par les services de police à l'occasion d'un simple vol. Les enquêteurs tiennent donc un suspect sérieux. Il le convoque mercredi 31 juillet pour l'entendre. L'homme est immédiatement placé en garde à vue. Il est questionné sur son emploi du temps le 2 février 2013, en particulier le matin.
Le jeune homme âgé de 23 ans et originaire de Bourgtheroulde (Eure) bafouille lorsque les policiers le questionnent sur l'agression de la joggeuse. Il nie les faits en bloc.
Une méprise selon l'agresseur
Mais le temps joue pour les enquêteurs, si bien que le suspect finit par reconnaître être l'agresseur. Il fournit toutefois sa version des faits. Il déclare avoir cru reconnaître en cette joggeuse la femme qui l'avait éconduit une nuit alors qu'il était en boite de nuit. Il voulait donc, selon lui, avoir des explications. Il s'agit à ses yeux d'une méprise.
Remis en liberté, l'agresseur est ressorti de l'hôtel de police avec une convocation pour l'audience du tribunal de police en date du 6 février 2014. Il risque une simple amende pour "violences contraventionnelles", la victime ayant subi moins de huit jours d'incapacité totale de travail (ITT).