Les trois individus ont été interpellés et placés en garde à vue (Photo d'illustration DGPN)
SEINE-MARITIME. Un policier rouennais s'est blessé en tombant d'un toit après avoir été menacé par un individu, armé d'une arme de poing, qu'il voulait interpeller sur un toit où il s'était réfugié, lundi soir à Rouen.
Il est à peine 23 heures, lorsqu'un équipage de police-secours est informé que des coups de feu viennent d'être tirés en direction d'une voiture, dans le secteur de la rue d'Elbeuf, sur la rive gauche. Les policiers arrivent sur les lieux, bientôt rejoints par une unité de la brigade canine appelée en renfort.
Une chute de 4 mètres
Leur attention est attirée par la présence, sur le trottoir, d'un groupe individus. Les fonctionnaires décident alors de les contrôler. Mais les suspects prennent la fuite en les voyant. Une course poursuite s'engage. L'un des suspects, soupçonné d'être armé, enjambe un portail, traverse un parc, escalade un mur et parvient à se hisser sur le troit d'un bâtiment. Il est pourchassé par un policier qui, dans l'obscurité, tente avec sa lampe torche de localiser l'individu. Mais, à ce moment là, voyant l'arme braquée sur lui, le gardien de la paix préfère sauter dans le vide plutôt que de sortir son arme de service (il pouvait invoquer la légitime défense). En touchant le sol quatre mètres plus bas, il se blesse au genou droit. L'agresseur, lui, disparait.
Les trois autres suspects, âgés de 14, 15 et 24 ans, sont interpellés et placés en garde à vue. L'un est arrêté en tentant de se réfugier dans un appartement de la rue d'Elbeuf, les deux autres dans les parties communes d'un immeuble. Ils ont été remis en liberté après audition.
L'auteur des coups de feu reconnaît les faits
Le quatrième, âgé de 18 ans, auteur des coups de feu et des menaces sur le policier, a été interpellé mardi matin. Il a reconnu les faits, mais ne les avait pas entièrement expliqués aux premières heures de sa garde à vue. Il devrait faire l'objet d'une procédure pour violences volontaires avec arme à l'encontre de l'automobiliste et sur agent dépositaire de l'autorité publique.
La victime, un Rouennais de 23 ans, dont le véhicule a été la cible du tireur (plusieurs impacts ont été relevés sur la carrosserie) a indiqué aux policiers qu'il allait déposer plainte.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer le mobile du différend qui opposait l'automobiliste à ces quatre jeunes gens qui semblaient bien déterminés à régler un compte.
Il est à peine 23 heures, lorsqu'un équipage de police-secours est informé que des coups de feu viennent d'être tirés en direction d'une voiture, dans le secteur de la rue d'Elbeuf, sur la rive gauche. Les policiers arrivent sur les lieux, bientôt rejoints par une unité de la brigade canine appelée en renfort.
Une chute de 4 mètres
Leur attention est attirée par la présence, sur le trottoir, d'un groupe individus. Les fonctionnaires décident alors de les contrôler. Mais les suspects prennent la fuite en les voyant. Une course poursuite s'engage. L'un des suspects, soupçonné d'être armé, enjambe un portail, traverse un parc, escalade un mur et parvient à se hisser sur le troit d'un bâtiment. Il est pourchassé par un policier qui, dans l'obscurité, tente avec sa lampe torche de localiser l'individu. Mais, à ce moment là, voyant l'arme braquée sur lui, le gardien de la paix préfère sauter dans le vide plutôt que de sortir son arme de service (il pouvait invoquer la légitime défense). En touchant le sol quatre mètres plus bas, il se blesse au genou droit. L'agresseur, lui, disparait.
Les trois autres suspects, âgés de 14, 15 et 24 ans, sont interpellés et placés en garde à vue. L'un est arrêté en tentant de se réfugier dans un appartement de la rue d'Elbeuf, les deux autres dans les parties communes d'un immeuble. Ils ont été remis en liberté après audition.
L'auteur des coups de feu reconnaît les faits
Le quatrième, âgé de 18 ans, auteur des coups de feu et des menaces sur le policier, a été interpellé mardi matin. Il a reconnu les faits, mais ne les avait pas entièrement expliqués aux premières heures de sa garde à vue. Il devrait faire l'objet d'une procédure pour violences volontaires avec arme à l'encontre de l'automobiliste et sur agent dépositaire de l'autorité publique.
La victime, un Rouennais de 23 ans, dont le véhicule a été la cible du tireur (plusieurs impacts ont été relevés sur la carrosserie) a indiqué aux policiers qu'il allait déposer plainte.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer le mobile du différend qui opposait l'automobiliste à ces quatre jeunes gens qui semblaient bien déterminés à régler un compte.
D'autres exemples de violences en France
Ce même lundi soir, d'autres policiers ont été confrontés à des situations semblables, ailleurs dans l'Hexagone. A Montgeron (Essonne), les fonctionnaires ont dû intervenir pour ramener le calme dans un un camp de la communauté des gens du voyage où trois individus avaient fait irruption en tirant à de nombreuses reprises avec une Kalachnikov. 26 douilles de calibre 7,62mm ont été retrouvées aux abords du portail d'entrée et d'une maison.
A Tulle, en Corrèze, vers 22 heures, ils doivent intervenir afin de disperser une quarantaine de personnes qui s'affrontaient sur une place de la ville. Des barres de fer, des battes de base-bal ainsi que des conteneurs lacrymogènes ont été saisis. Les policiers ont même dû, ensuite, prendre des dispositions pour sécuriser l'hôpital où avaient été transportés les blessés.
A Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret, à la suite d'une bagarre opposant des jeunes gens, deux des protagonistes ont été blessés par des plombs de chasse tirés depuis une voiture. Ce qui semble s'apparenter à un réglement de compte a fait un troisième blessé, une personne âgée qui se trouvait à proximité.
A Tulle, en Corrèze, vers 22 heures, ils doivent intervenir afin de disperser une quarantaine de personnes qui s'affrontaient sur une place de la ville. Des barres de fer, des battes de base-bal ainsi que des conteneurs lacrymogènes ont été saisis. Les policiers ont même dû, ensuite, prendre des dispositions pour sécuriser l'hôpital où avaient été transportés les blessés.
A Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret, à la suite d'une bagarre opposant des jeunes gens, deux des protagonistes ont été blessés par des plombs de chasse tirés depuis une voiture. Ce qui semble s'apparenter à un réglement de compte a fait un troisième blessé, une personne âgée qui se trouvait à proximité.