Illustration.
Un habitant de la rue Guillaume Destouteville à Rouen est suspecté d'être à l'origine d'au moins cinq départs de feu dans son immeuble la même nuit. Il a d'abord nié les faits avant d'être mis en cause par ses voisins qui l'ont reconnu alors qu'il venait de mettre le feu à un paillasson.
Les faits remontent à la nuit du jeudi 1er septembre. A 2h30 du matin, la brigade anticriminalité (BAC) est appelée à intervenir au 63, rue Destouteville où plusieurs foyers d'incendie ont été constatés. Les habitants de l'immeuble sont parvenus à éteindre le feu avant l'arrivée des pompiers.
Avec de l'allume barbecue
Des petits cubes servant à allumer un barbecue sont retrouvés sur les lieux, notamment sous deux véhicules stationnés dans la cour de l'immeuble et devant la porte d'un appartement inoccupé qui a été envahi par la fumée.
A leur arrivée, les secours procèdent à des vérifications afin de s'assurer qu'il n'y a pas de victime. Sans réponse d'un locataire, les pompiers sont contraints de pénétrer dans l'appartement par une fenêtre ouverte. L'homme affirme n'avoir pas rien entendu ni les appels de ses voisins ni ceux des pompiers.
Démasqué par un voisin qui veillait
Les pompiers et policiers repartis, l'un des habitants de l'immeuble, dont la voiture a été visée par l'incendiaire, décide de veiller le reste de la nuit dans son véhicule. C'est ainsi qu'un peu plus tard, il repère un de ses voisins (celui qui n'avait rien vu ni entendu) en train de mettre le feu au paillasson d'un appartement, avant de retourner discrètement chez lui.
Le suspect, âgé de 58 ans, est interpellé le lendemain matin vers 10 heures à son domicile, par les policiers du groupe de voie publique (GVP). A cette occasion, les enquêteurs constatent qu'une porte de garage de l'immeuble porte les stigmates d'un début de feu.
Jugé le 15 septembre prochain
Placé en garde à vue, l'incendiaire présumé est confronté aux témoins qui l'accusent, mais lui nie fermement les faits. Pressé par les questions des policiers, il finit par admettre avoir des "pertes de mémoire" en raison de l'alcool et des médicaments qu'il a ingurgités plus tôt.
Déféré vendredi soir devant le magistrat de permanence du parquet de Rouen, le quinquagénaire s'est vu notifier son placement en détention provisoire en attendant son renvoi devant le tribunal correctionnel pour le 15 septembre 2016.
Les faits remontent à la nuit du jeudi 1er septembre. A 2h30 du matin, la brigade anticriminalité (BAC) est appelée à intervenir au 63, rue Destouteville où plusieurs foyers d'incendie ont été constatés. Les habitants de l'immeuble sont parvenus à éteindre le feu avant l'arrivée des pompiers.
Avec de l'allume barbecue
Des petits cubes servant à allumer un barbecue sont retrouvés sur les lieux, notamment sous deux véhicules stationnés dans la cour de l'immeuble et devant la porte d'un appartement inoccupé qui a été envahi par la fumée.
A leur arrivée, les secours procèdent à des vérifications afin de s'assurer qu'il n'y a pas de victime. Sans réponse d'un locataire, les pompiers sont contraints de pénétrer dans l'appartement par une fenêtre ouverte. L'homme affirme n'avoir pas rien entendu ni les appels de ses voisins ni ceux des pompiers.
Démasqué par un voisin qui veillait
Les pompiers et policiers repartis, l'un des habitants de l'immeuble, dont la voiture a été visée par l'incendiaire, décide de veiller le reste de la nuit dans son véhicule. C'est ainsi qu'un peu plus tard, il repère un de ses voisins (celui qui n'avait rien vu ni entendu) en train de mettre le feu au paillasson d'un appartement, avant de retourner discrètement chez lui.
Le suspect, âgé de 58 ans, est interpellé le lendemain matin vers 10 heures à son domicile, par les policiers du groupe de voie publique (GVP). A cette occasion, les enquêteurs constatent qu'une porte de garage de l'immeuble porte les stigmates d'un début de feu.
Jugé le 15 septembre prochain
Placé en garde à vue, l'incendiaire présumé est confronté aux témoins qui l'accusent, mais lui nie fermement les faits. Pressé par les questions des policiers, il finit par admettre avoir des "pertes de mémoire" en raison de l'alcool et des médicaments qu'il a ingurgités plus tôt.
Déféré vendredi soir devant le magistrat de permanence du parquet de Rouen, le quinquagénaire s'est vu notifier son placement en détention provisoire en attendant son renvoi devant le tribunal correctionnel pour le 15 septembre 2016.