Grenades lacrymogènes et tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) : les forces de l’ordre ont dû faire preuve d’autorité samedi 4 janvier pour disperser un groupe d’une cinquantaine d’individus rassemblés sur la voie publique à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime).
Tout a commencé vers 18 heures. Un attroupement est signalé rue des Alpes où une barricade a été installée avec des poubelles enflammées et des barrières métalliques, neutralisant totalement la circulation.
Tout a commencé vers 18 heures. Un attroupement est signalé rue des Alpes où une barricade a été installée avec des poubelles enflammées et des barrières métalliques, neutralisant totalement la circulation.
Accueillis par des jets de projectiles
Les sapeurs-pompiers sont appelés à intervenir pour éteindre le feu qui menace de se propager. Ils sont alors pris à partie violemment par les émeutiers qui veulent les empêcher d’éteindre l’incendie.
A cet instant, plusieurs équipages de la brigade anti-criminalité (BAC) sont dépêchés sur les lieux. Ils sont accueillis à coups de mortiers d’artifice et de jets de projectiles. Les policiers sont contraints de faire usage de l’armement collectif, à savoir des grenades lacrymogènes et des balles de défense en caoutchouc pour repousser et disperser les assaillants.
A cet instant, plusieurs équipages de la brigade anti-criminalité (BAC) sont dépêchés sur les lieux. Ils sont accueillis à coups de mortiers d’artifice et de jets de projectiles. Les policiers sont contraints de faire usage de l’armement collectif, à savoir des grenades lacrymogènes et des balles de défense en caoutchouc pour repousser et disperser les assaillants.
Le métro arrêté a cause des fumées
Par sécurité, le métrobus a été stoppé à cet endroit pendant une quarantaine de minutes en raison de l’épaisse fumée qui se dégageait du brasier.
Vers 20 heures, le calme était revenu dans le quartier. Aucun blessé n’a été déploré parmi les pompiers et les policiers. Les émeutiers n’ont pas été interpellés mais ils sont, on s’en doute, activement recherchés.
Vers 20 heures, le calme était revenu dans le quartier. Aucun blessé n’a été déploré parmi les pompiers et les policiers. Les émeutiers n’ont pas été interpellés mais ils sont, on s’en doute, activement recherchés.