Les accidents de la route ont fait 31 morts et 630 blessés en huit mois sur les routes de Seine-Maritime (Photo Infonormandie)
Pierre-Henry Maccioni, préfet de Seine-Maritime et Jean-François Bonhert, procureur de la République de Rouen, ont co-présidé ce lundi 23 septembre une réunion de l'état-major départemental de sécurité, sur le thème de la sécurité routière, à la préfecture de Rouen.
Devant l'ensemble des acteurs institutionnels concourant à la mise en oeuvre locale de la politique de sécurité, le bilan 2012 de la sécurité routière en Seine-Maritime a été dressé. En résumé : 75 personnes ont trouvé la mort sur les routes du département (c'est 44 % de moins par rapport à 2011) dont 75 % hors agglomération, le nombre d'accidents est en baisse de 7 %, mais on constate une augmentation de la gravité des accidents (+ 53 % par rapport à 2011).
Passer sous la barre des 60 tués
Autre constatation : l'augmentation du nombre de tués chez les deux-roues motorisés et les véhicules légers, ainsi que davantage d'accidents de nuit.
Lors de la signature du document général d'orientations 2013-2017, signé le 22 mai 2013, le préfet de Seine-Maritime, a fixé un objectif aux forces de l'ordre celui de passer sous la barre des 60 tués sur la route en 2013.
A fin août 2013, le bilan provisoire des chiffres de la sécurité routière montre une tendance à la baisse suite à une période estivale favorable. Ainsi le nombre des accidents (531) est en baisse de 3 %, de même que le nombre de blessés (630) soit une diminution de 6%. Avec 31 morts pour les 8 premiers mois de l'année, le nombre de tués est en recul de 28% .
« Maintenir une vigilance accrue »
Malgré ces résultats favorables, le préfet de Seine-Maritime demande à chacun, "forces de l'ordre comme usagers de la route, de redoubler d'efforts et de maintenir une vigilance accrue face aux dangers de la route".
"En 2013-2014, a souligné le préfet, les actions de contrôle et de prévention, inscrites au Plan départemental d'actions pour la sécurité routière (PDASR), seront axées sur les jeunes de moins de 24 ans et jeunes permis de moins d'un an, la conduite de nuit, les deux-roues motorisés et la conduite sous l'emprise de substances psycho-actives (alcool, stupéfiants...)".
"Les services de l'État poursuivront en outre le déploiement des moyens de contrôle, comme les radars de feux, de passages à niveau, les radars tronçons", a insisté Piertre-Henri Maccioni.