Le tribuinal pour enfants a condamné l'auteur des menaces d'attentats à unepeine de prison entièrement assortie du sursis. Le ministère public avait requis deux ans de prison dont un an ferme - Illustration © Adobe stock
Le jeune homme à l'origine d'une série de menaces d'attentats contre des établissements scolaires en Seine-Maritime et dans l'Eure a été condamné, ce jeudi 12 octobre, à 15 mois de prison "entièrement assortis d'un sursis probatoire avec exécution provisoire".
Lors de l’audience du tribunal pour enfants, devant lequel le mineur au moment des faits comparaissait, le parquet avait requis une peine de deux ans d’emprisonnement dont un an assorti d’un sursis probatoire. La demande du ministère public n'a pas été suivie.
Lors de l’audience du tribunal pour enfants, devant lequel le mineur au moment des faits comparaissait, le parquet avait requis une peine de deux ans d’emprisonnement dont un an assorti d’un sursis probatoire. La demande du ministère public n'a pas été suivie.
Des lycées et collèges évacués
Quinze lycées (privés et publics) et collèges de Seine-Maritime et un centre de formation professionnelle (AFPA) de l'Eure avaient été visés par des menaces d'attentats et alertes à la bombe, les 18, 19 et 20 septembre dernier.
À chaque fois, ces établissements ont dû être évacués. « Ce ne sont pas moins de 19 613 personnes, dont 16 624 élèves ou apprentis qui ont ainsi subi l'évacuation de leur lieu d'enseignement, mobilisant ainsi 161 policiers pour leur sécurisation et la levée de doute », avait alors détaillé le procureur de Rouen, Frédéric Teillet.
Identifié et interpellé rapidement par les services de police, le jeune homme, qui n'avait pas encore 18 ans, était passé aux aveux : « Il a reconnu les faits, expliquant avoir voulu reproduire une alerte similaire dont il a eu connaissance par les réseaux sociaux, mais aussi permettre à l'un de ses camarades de ne pas aller en cours », avait indiqué le magistrat.
À chaque fois, ces établissements ont dû être évacués. « Ce ne sont pas moins de 19 613 personnes, dont 16 624 élèves ou apprentis qui ont ainsi subi l'évacuation de leur lieu d'enseignement, mobilisant ainsi 161 policiers pour leur sécurisation et la levée de doute », avait alors détaillé le procureur de Rouen, Frédéric Teillet.
Identifié et interpellé rapidement par les services de police, le jeune homme, qui n'avait pas encore 18 ans, était passé aux aveux : « Il a reconnu les faits, expliquant avoir voulu reproduire une alerte similaire dont il a eu connaissance par les réseaux sociaux, mais aussi permettre à l'un de ses camarades de ne pas aller en cours », avait indiqué le magistrat.
Le lycée Blaise Pascal, à Sotteville-lès-Rouen, a lui aussi fait l'objet de menaces d'attentat
Déjà condamné
Le mis en cause avait déjà été condamné à deux reprises au printemps 2023 par le tribunal pour enfants de Rouen pour des faits d'appels téléphoniques malveillants, de collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, des intrusions dans l'enceinte d'un établissement scolaire, et des provocations à l'usage illicite de stupéfiants.
L'enquête a par ailleurs permis d'établir qu'il serait le responsable de précédentes menaces téléphoniques commises à l'encontre d'un établissement scolaire dans le courant du mois d'août 2023.
À l’issue de sa garde à vue, le jeune homme, poursuivi pour « menaces de mort sur personnes chargées d'une mission de service publique, menaces de mort, et menaces de destructions dangereuses pour les personnes » avait été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, dans l'attente de sa comparution ce jeudi 12 octobre devant le tribunal pour enfants.
L'enquête a par ailleurs permis d'établir qu'il serait le responsable de précédentes menaces téléphoniques commises à l'encontre d'un établissement scolaire dans le courant du mois d'août 2023.
À l’issue de sa garde à vue, le jeune homme, poursuivi pour « menaces de mort sur personnes chargées d'une mission de service publique, menaces de mort, et menaces de destructions dangereuses pour les personnes » avait été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, dans l'attente de sa comparution ce jeudi 12 octobre devant le tribunal pour enfants.