Seine-Maritime. Armé et retranché dans une maison à Belbeuf, le forcené est délogé par le GIGN


Samedi 18 Mai 2024 à 18:13 -

Pendant plus de huit heures, les gendarmes ont tenté d'obtenir la reddition d'un homme, armé, retranché dans une maison depuis ce matin à Saint-Adrien, un lieudit de Belbeuf (Seine-Maritime). Il a été interpellé en douceur par des unités spécialisées de la gendarmerie, cet après-midi.



Trente gendarmes dont les unités spéicalisées du GIGN de Caen et du PSPG de Penly sont intervenus sur les lieux où l'homme s'était retranché - Illustration © Préfet27 / X
Un homme d'une cinquantaine d'années a été maitrisé et interpellé cet après-midi après s'être retranché dans une maison depuis ce samedi matin à Belbeuf (Seine-Maritime).

Ce sont d'abord les sapeurs-pompiers qui sont intervenus, ce matin vers 5h45, au 112, route de Paris à Saint-Adrien sur la commune de Belbeuf, pour un incendie qui a détruit deux véhicules. Alertés à leur tour, les gendarmes de la compagnie de Rouen sont venus sur place. Ils ont pu rapidement déterminer que le feu était d'origine criminelle. Les premiers éléments recueillis sur les lieux leur ont alors permis d'orienter les soupçons vers un homme, ancien compagnon d’une des victimes.

Interpellé en douceur par le GIGN et le PSPG

À huit heures, un périmètre de sécurité avec déviation de la route dans les deux sens a été mis en place aux abords de la maison, en vue de procéder à l'interpellation du quinquagénaire suspecté d'être armé. 

Dans le même temps, une trentaine de militaires du groupement de la gendarmerie de la Seine-Maritime se sont déployés afin de garantir la sécurité des riverains et de l’intervention.  

Peu avant 16 h 30, le forcené a pu finalement être interpellé en douceur par les gendarmes de l'antenne du GIGN de Caen et du PSPG (peloton spécialisé de protection) basé à la centrale de Penly « après une phase de négociation menée en amont qui n’a pu aboutir », indique Frédéric Teillet, procureur de la République, dans un communiqué. L'homme a été placé en garde à vue.

Perquisition et armes saisies

Une perquisition était en cours en fin d'après-midi afin de saisir les armes qu’il détenait dans ce domicile.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Rouen « pour des faits de dégradation volontaire par incendie, et qui aura également vocation à vérifier si la victime a subi des faits de violences conjugales, compte tenu du contexte ». Cette enquête est confiée à la Brigade territoriale de gendarmerie de Boos avec l’appui de la brigade des recherches de Rouen.