Seine-Maritime. L’hôtel de ville de Rouen et deux cinémas visés par des alertes à la bombe


Mercredi 27 Décembre 2023 à 11:28 -

Deux cinémas de l'agglomération ont été évacués mardi soir, à Rouen et Elbeuf, à la suite de fausses alertes à la bombe. Ce mercredi matin, l'Hôtel de ville de Rouen a connu, pour la seconde fois, le même sort. La police judiciaire est chargée de retrouver le ou les auteurs de ces appels malveillants



Les huit salles du cinéma Omnia, rue de la République à Rouen, ont été évacuées dans la soirée d’hier mardi - illustration
La mairie de Rouen a été une nouvelle fois la cible d’une alerte à la bombe ce mercredi matin. La menace est arrivée par mail vers 8h30. 

L’hôtel de ville a été évacuée conformément aux directives du plan Vigipirate, par les forces de l’ordre qui ont mis en place un périmètre de sécurité et procédé à des recherches. Aucun objet suspect n’a été découvert suite à la levée de doute terminée. La mairie annonce sa réouverture au public à 13 heures.

Hier déjà, vers 8h30, l’Hôtel de ville avait été évacué pour la même raison.


Cinémas évacués à Rouen et Elbeuf

La préfecture rappelle sur les réseaux sociaux que les fausses alertes à la bombe sont sévèrement punies

Deux cinémas de l’agglomération rouennaise ont également fait l’objet d’alerte à la bombe selon le même mode opératoire, hier mardi dans la soirée. Les huit salles du cinéma Omnia, rue de la République à Rouen ont été évacuées, vers 18h45, soit 150 spectateurs environ. Le cinéma a pu reprendre ses projections vers 20 heures, à l’issue de la levée de doute. 

Vers 20h30, c’est le cinéma Mercure, à Elbeuf, qui a reçu un mail l’informant de l’explosion imminente d’une bombe. Les cinq salles de projection ont été évacuées, soit une trentaine de personnes. Le cinéma a rouvert ses portes au public à 21h10. 

Plusieurs dizaines de fausses alertes à la bombe ont été enregistrées depuis hier un peu partout en France, indique ce matin la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime. 

Dans tous les cas, c’est la police judiciaire qui est saisie des enquêtes.