"Rioper" s'est affiché ici dans les tribunes du stade de Bolbec
SEINE-MARITIME - Les policiers n'hésitent pas à exploiter les nouvelles technologies dans le cadre de leurs enquêtes. Exit les écoutes téléphoniques et autres moyens un peu désuets, place aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter...) qui recèlent une masse considérable d'informations et parfois exploitables.
Exemple concret : les auteurs d'une quarantaine de tags et graffitis qui exerçaient leur art sur les édifices publics des villes de Bolbec et de Gruchet-le-Valasse, viennent d'être confondus et interpellés. Depuis le 21 mai dernier, "Rioper" et 'Gunk" fleurissaient sur les murs en lettres géantes.
Les tribunes du stade de Bolbec, le mobilier urbain, les panneaux de signalisation et quelques habitations ont été recouverts de ces tags. Même chose à Gruchet-le-Valasse, une commune voisine : en quelques heures, début octobre, une maison de retraite et une pharmacie de la ville notamment ont connu les affres de ces barbouilleurs.
Les surnoms de ses amis
Saisie de plaintes, la police de Bolbec s'est mise au travail pour tenter d'identifier les auteurs. Les enquêteurs ont pris des photos, beaucoup de photos... Leur petit doigt leur a dit qu'ils pourraient peut-être trouver une réponse sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook connu pour être un lieu d'expression tous azimuts.
De fait, en regardant de plus près l'image illustrant le profil d'une jeune fille, il découvre un mot qui leur parle "Rioper". Identifiée, la "facebookienne" est convoquée au commissariat pour y être entendue. Elle confie alors aux policiers que "Rioper" c'est le surnom de son petit ami et "Gunk" celui d'un autre ami.
25 000 euros de nettoyage
Les deux suspects, âgés de 17 ans et domiciliés à Bolbec, sont à leur tour interpellés jeudi 7 novembre. Ils reconnaissent les faits immédiatement. Ils ont été remis en liberté avec en poche une convocation devant la justice.
En attendant le montant du préjudice est estimé à 25 000 euros.
Exemple concret : les auteurs d'une quarantaine de tags et graffitis qui exerçaient leur art sur les édifices publics des villes de Bolbec et de Gruchet-le-Valasse, viennent d'être confondus et interpellés. Depuis le 21 mai dernier, "Rioper" et 'Gunk" fleurissaient sur les murs en lettres géantes.
Les tribunes du stade de Bolbec, le mobilier urbain, les panneaux de signalisation et quelques habitations ont été recouverts de ces tags. Même chose à Gruchet-le-Valasse, une commune voisine : en quelques heures, début octobre, une maison de retraite et une pharmacie de la ville notamment ont connu les affres de ces barbouilleurs.
Les surnoms de ses amis
Saisie de plaintes, la police de Bolbec s'est mise au travail pour tenter d'identifier les auteurs. Les enquêteurs ont pris des photos, beaucoup de photos... Leur petit doigt leur a dit qu'ils pourraient peut-être trouver une réponse sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook connu pour être un lieu d'expression tous azimuts.
De fait, en regardant de plus près l'image illustrant le profil d'une jeune fille, il découvre un mot qui leur parle "Rioper". Identifiée, la "facebookienne" est convoquée au commissariat pour y être entendue. Elle confie alors aux policiers que "Rioper" c'est le surnom de son petit ami et "Gunk" celui d'un autre ami.
25 000 euros de nettoyage
Les deux suspects, âgés de 17 ans et domiciliés à Bolbec, sont à leur tour interpellés jeudi 7 novembre. Ils reconnaissent les faits immédiatement. Ils ont été remis en liberté avec en poche une convocation devant la justice.
En attendant le montant du préjudice est estimé à 25 000 euros.