Illustration. L'employé récupérait le contenu de certains colis, en particulier les téléphones, et le revendait à des connaissances
Un employé de la société Chonopost, filiale du groupe La Poste, va devoir rendre des comptes à la justice et à son employeur. Accusé de vols, ce jeune homme de 21 ans demeurant à Saint-Aubin-lès-Elbeuf a été placé en garde à vue hier mardi 15 septembre.
Il a été depuis entendu par les policiers du groupe d'appui judiciaire de Grand-Quevilly, chargés d'enquêter sur le vol d'un téléphone portable, dans des conditions un peu particulière.
Les faits. Le 20 février dernier, le propriétaire d' un Nokia, un homme de 28 ans, retourne son appareil en panne chez son opérateur (Sfr) via Chonopost. N'obtenant pas de réponse, au bout de plusieurs jours il décide de prendre contact avec Sfr. Mais surprise, l'opérateur lui répond ne pas trouver trace de son envoi et lui conseille de voir avec le transporteur, Chonopost donc.
Entre temps, le 21 mars, la victime découvre par hasard que son téléphone est en vente sur le site Le Bon Coin. Elle prend alors contact avec le vendeur, mais ce dernier ne donne pas signé de vie malgré plusieurs relances.
L'enquête. Le propriétaire du Nokia va raconter son histoire aux policiers qui entament des investigations sur la base des informations fournies par la victime.
Contactée, la filiale de la Poste assure, pour sa part, avoir bien retrouvé le colis mais vide de son contenu.
Le vendeur du Bon Coin, domicilié à Elbeuf, est rapidement identifié et interpellé pour être auditionné. Il affirme aux policiers avoir acheté le Nokia à une connaissance pour 30€. Il dit l'avoir revendu depuis et précise que cet ami lui aurait déjà proposé d'autres appareils.
Interpellations. L'ami en question est donc interpellé à son tour. Il est placé en garde à vue hier mardi. L'homme confirme qu'il travaille chez Chonopost. Lors de la perquisition à son domicile, les policiers retrouvent trois smartphones, dont un iPhone 6 et une tablette numérique. Le jeune homme reconnaîtra avoir dérobé et revendu cinq téléphones en tout.
Les investigations vont se poursuivre en préliminaire afin de vérifier si d'autres vols ont pu être commis au préjudice de clients de Chonopost.
Il a été depuis entendu par les policiers du groupe d'appui judiciaire de Grand-Quevilly, chargés d'enquêter sur le vol d'un téléphone portable, dans des conditions un peu particulière.
Les faits. Le 20 février dernier, le propriétaire d' un Nokia, un homme de 28 ans, retourne son appareil en panne chez son opérateur (Sfr) via Chonopost. N'obtenant pas de réponse, au bout de plusieurs jours il décide de prendre contact avec Sfr. Mais surprise, l'opérateur lui répond ne pas trouver trace de son envoi et lui conseille de voir avec le transporteur, Chonopost donc.
Entre temps, le 21 mars, la victime découvre par hasard que son téléphone est en vente sur le site Le Bon Coin. Elle prend alors contact avec le vendeur, mais ce dernier ne donne pas signé de vie malgré plusieurs relances.
L'enquête. Le propriétaire du Nokia va raconter son histoire aux policiers qui entament des investigations sur la base des informations fournies par la victime.
Contactée, la filiale de la Poste assure, pour sa part, avoir bien retrouvé le colis mais vide de son contenu.
Le vendeur du Bon Coin, domicilié à Elbeuf, est rapidement identifié et interpellé pour être auditionné. Il affirme aux policiers avoir acheté le Nokia à une connaissance pour 30€. Il dit l'avoir revendu depuis et précise que cet ami lui aurait déjà proposé d'autres appareils.
Interpellations. L'ami en question est donc interpellé à son tour. Il est placé en garde à vue hier mardi. L'homme confirme qu'il travaille chez Chonopost. Lors de la perquisition à son domicile, les policiers retrouvent trois smartphones, dont un iPhone 6 et une tablette numérique. Le jeune homme reconnaîtra avoir dérobé et revendu cinq téléphones en tout.
Les investigations vont se poursuivre en préliminaire afin de vérifier si d'autres vols ont pu être commis au préjudice de clients de Chonopost.