Les policiers de la brigade de stupéfiants de la Sûreté départementale suspectaient un habitant de Petit-Couronne de se livrer à la culture et au trafic d'herbe de cannabis en quantité importante. Ils savaient ainsi que le suspect louait un pavillon qu'il avait habité près de son nouveau domicile.
Une consommation d'eau et d'électricité démesurée
Soupçonnant l'existence d'une installation destinée à la culture d'herbe de cannabis, les policiers ont voulu en avoir le coeur net en sollicitant le concours d'un chien de la brigade canine spécialisée dans la recherche de stupéfiants. De fait, l'animal a marqué devant la porte du pavillon.
Le 27 avril, les forces de l'ordre sont passées à l'action et ont interpellé un homme et une femme qui vivaient ensemble dans la nouvelle demeure.[#AntiStups]
Informée d'une possible culture de cannabis dans une 🏠à #petitcouronne, interpellation par @PoliceNat76 de deux suspects.
Les perquisitions de leurs 2 🏠 permettaient la découverte de :
➡ 16.7 kg d'herbe de cannabis
➡ Matériel de culture et de séchage. pic.twitter.com/3uQC7Cj0rw
— Police nationale 76 (@PoliceNat76) May 3, 2022
Une cachette creusée sous la terrasse
La seconde maison a également été perquisitionnée dans la foulée. Lors de la fouille, une cachette creusée sous la terrasse a permis de découvrir 11 autres kilos d'herbe de cannabis qui ont été saisis. Trois véhicules et un scooter Tmax, représentant un montant estimé à 42 000€ ont été saisis au titre des avoirs criminels.
Un train de vie sans rapport avec les revenus
Placés en garde à vue, les deux suspects ont été déférés devant un magistrat du parquet de Rouen en vue d'une comparution immédiate. A leur demande, et afin de préparer leur défense, le procès a été reporté au 15 juillet prochain. Si la femme a été libre sous contrôle judiciaire, son compagnon, lui, a été placé en détention provisoire jusqu'au jugement.