Le port de Fécamp - Photo © Pixabay
Un exercice départemental de lutte contre une pollution, en présence du CEDRE (expert international en pollutions accidentelles des eaux) se déroule ce mercredi 27 novembre dans le port de Fécamp (Seine-Maritime), de 8 heures à 17 heures.
Cet exercice, piloté par la préfecture de la Seine-Maritime, va permettre d'une part de tester le dispositif de protection du port et, d'autre part de former une majorité de personnes susceptibles d'intervenir sur un chantier de nettoyage de polluant et de déployer du matériel de lutte.
Cet exercice, piloté par la préfecture de la Seine-Maritime, va permettre d'une part de tester le dispositif de protection du port et, d'autre part de former une majorité de personnes susceptibles d'intervenir sur un chantier de nettoyage de polluant et de déployer du matériel de lutte.
200 navires par jour et des tonnes de produits dangereux
La Manche est une zone d'activités maritimes dense, elle représente un lieu de transit obligatoire pour les navires circulant entre l'océan atlantique et la mer du Nord. Le trafic maritime en Manche est sans équivalent dans le monde et représente près de 20 % du trafic mondial (trafic tant longitudinal que transversal).
Ainsi, environ 200 navires par jour transitent dans le dispositif de séparation du trafic situé au large des côtes françaises, représentant des millions de tonnes de produits dangereux, selon les données du CROSS Jobourg, dont une majorité d'hydrocarbures mais également de nombreux autres polluants.
Il faut y ajouter un trafic transversal qui assure la desserte des complexes industrialo-portuaires des ports de Rouen et du Havre ainsi que le trafic de passagers avec la Grande-Bretagne au départ du Havre et de Dieppe.
« Il est donc nécessaire, au niveau local, de prévenir les risques de pollution en préparant les dispositifs à mettre en place à proximité des zones les plus vulnérables et de former les personnels à l'utilisation des matériels de lutte à terre de façon régulière », estiment les autorités préfectorales.
Ainsi, environ 200 navires par jour transitent dans le dispositif de séparation du trafic situé au large des côtes françaises, représentant des millions de tonnes de produits dangereux, selon les données du CROSS Jobourg, dont une majorité d'hydrocarbures mais également de nombreux autres polluants.
Il faut y ajouter un trafic transversal qui assure la desserte des complexes industrialo-portuaires des ports de Rouen et du Havre ainsi que le trafic de passagers avec la Grande-Bretagne au départ du Havre et de Dieppe.
« Il est donc nécessaire, au niveau local, de prévenir les risques de pollution en préparant les dispositifs à mettre en place à proximité des zones les plus vulnérables et de former les personnels à l'utilisation des matériels de lutte à terre de façon régulière », estiment les autorités préfectorales.