Les auteurs présumés d'un vol à main armée commis en octobre 2013, dans un tabac-presse de Canteleu (près de Rouen) ont été interpellés hier matin par les policiers de la brigade criminelle de la sûreté départementale de Seine-Maritime. Les deux suspects, âgés de 21 et 23 ans, vont être déférés ce mercredi en début d'après-midi au palais de justice de Rouen.
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Dix-huit mois d'investigations, c'est ce qu'il a fallu aux enquêteurs de la brigade criminelle pour remonter jusqu'aux braqueurs présumés du tabac-presse Le Chiquito, à Canteleu. Le dimanche 27 octobre 2013, vers 9 heures, trois individus le visage dissimulé faisaient irruption dans l'établissement, rue Alexandre Dumas. L'un des malfaiteurs s'en prend aussitôt à la gérante et aux quelques clients présents. Il vide une bombe lacrymogène dans leur direction.
Il étrangle la commerçante
Un complice revient à la charge : il étrangle la commerçante et lui porte un coup de genou qui la fait tomber au sol. Les deux individus s'emparent du contenu du tiroir-caisse tandis que le troisième homme fait main basse sur une vingtaine de cartouches de cigarettes.
Alerté par le chahut, le gérant intervient et s'empoigne avec deux des braqueurs. Ces derniers prennent finalement la fuite.
Un plan de recherches imposant est déployé par les services de police, mais il ne permet pas de retrouver la trace des malfaiteurs. Les enquêteurs retrouveront à l'intérieur du commerce la bombe lacrymogène vide ainsi qu'une chaussure de sport. Les victimes sont auditionnées et la vidéo-surveillance du tabac-presse est exploitée. Les images ne permettent cependant pas d'identifier les individus.
L'ADN d'un des braqueurs a parlé
La scène de crime est passée au crible par les spécialistes de la police technique et scientifique qui procèdent à de nombreux prélèvements de traces et d'indices. Tous ces éléments sont envoyés pour analyse et expertise à l'Institut national de police scientifique (INPS) de Lille et à l'Institut génétique de Nantes Atlantique. Reste alors à attendre les résultats. Résultats qui sont tombés il y a quelques semaines et qui révèlent que l''un des ADN prélevés appartient à un homme de 21 ans, demeurant à Canteleu.
Le suspect est alors placé sous la surveillance discrète des policiers. Sa ligne télépohnique également. Les enquêteurs cherchent maintenant à identifier ses deux complices, avant de procéder à son interpellation.
Persuadés de tenir les trois braqueurs du tabac-presse, mardi 9 juin, à 6 heures, les policiers de la brigade criminelle épaulés par leurs collègues de la sûreté départementale et la compagnie départementale d'intervention (CDI) frappent simultanément au domicile respectif des trois suspects, à Canteleu. Le trio est interpellé et immédiatement placé en garde à vue.
Un trafic de stupéfiants mis au jour
L'un des interpellés est rapidement mis hors de cause après une série de vérifications. En revanche, les deux autres acculés devant les preuves sont bel et bien accrochés.
Les perquisitions à leur domicile vont s'avérer fructueuses, en particulier chez le plus âgé où les policiers mettent au jour tous les éléments d'un trafic de stupéfiants organisés. A savoir : 66 g d'héroïne, 24 g de résine de cannabis, un téléphone portable dédié au trafic, un listing de clients, une balance de précision... Des documents administratifs appartenant à la victime d'un vol à la roulotte sont également retrouvés.
Les deux suspects seront présentés dans l'après-midi, ce mercredi, à un magistrat du parquet de Rouen, qui pourrait décider de l'ouverture d'une information judiciaire et du placement en détention provisoire des braqueurs présumés.
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Dix-huit mois d'investigations, c'est ce qu'il a fallu aux enquêteurs de la brigade criminelle pour remonter jusqu'aux braqueurs présumés du tabac-presse Le Chiquito, à Canteleu. Le dimanche 27 octobre 2013, vers 9 heures, trois individus le visage dissimulé faisaient irruption dans l'établissement, rue Alexandre Dumas. L'un des malfaiteurs s'en prend aussitôt à la gérante et aux quelques clients présents. Il vide une bombe lacrymogène dans leur direction.
Il étrangle la commerçante
Un complice revient à la charge : il étrangle la commerçante et lui porte un coup de genou qui la fait tomber au sol. Les deux individus s'emparent du contenu du tiroir-caisse tandis que le troisième homme fait main basse sur une vingtaine de cartouches de cigarettes.
Alerté par le chahut, le gérant intervient et s'empoigne avec deux des braqueurs. Ces derniers prennent finalement la fuite.
Un plan de recherches imposant est déployé par les services de police, mais il ne permet pas de retrouver la trace des malfaiteurs. Les enquêteurs retrouveront à l'intérieur du commerce la bombe lacrymogène vide ainsi qu'une chaussure de sport. Les victimes sont auditionnées et la vidéo-surveillance du tabac-presse est exploitée. Les images ne permettent cependant pas d'identifier les individus.
L'ADN d'un des braqueurs a parlé
La scène de crime est passée au crible par les spécialistes de la police technique et scientifique qui procèdent à de nombreux prélèvements de traces et d'indices. Tous ces éléments sont envoyés pour analyse et expertise à l'Institut national de police scientifique (INPS) de Lille et à l'Institut génétique de Nantes Atlantique. Reste alors à attendre les résultats. Résultats qui sont tombés il y a quelques semaines et qui révèlent que l''un des ADN prélevés appartient à un homme de 21 ans, demeurant à Canteleu.
Le suspect est alors placé sous la surveillance discrète des policiers. Sa ligne télépohnique également. Les enquêteurs cherchent maintenant à identifier ses deux complices, avant de procéder à son interpellation.
Persuadés de tenir les trois braqueurs du tabac-presse, mardi 9 juin, à 6 heures, les policiers de la brigade criminelle épaulés par leurs collègues de la sûreté départementale et la compagnie départementale d'intervention (CDI) frappent simultanément au domicile respectif des trois suspects, à Canteleu. Le trio est interpellé et immédiatement placé en garde à vue.
Un trafic de stupéfiants mis au jour
L'un des interpellés est rapidement mis hors de cause après une série de vérifications. En revanche, les deux autres acculés devant les preuves sont bel et bien accrochés.
Les perquisitions à leur domicile vont s'avérer fructueuses, en particulier chez le plus âgé où les policiers mettent au jour tous les éléments d'un trafic de stupéfiants organisés. A savoir : 66 g d'héroïne, 24 g de résine de cannabis, un téléphone portable dédié au trafic, un listing de clients, une balance de précision... Des documents administratifs appartenant à la victime d'un vol à la roulotte sont également retrouvés.
Les deux suspects seront présentés dans l'après-midi, ce mercredi, à un magistrat du parquet de Rouen, qui pourrait décider de l'ouverture d'une information judiciaire et du placement en détention provisoire des braqueurs présumés.