Les smartphones étaient achetés en Asie à des prix défiants toute concurrence et étaient revendus sur Internet au prix fort (Illustration)
Un homme de 44 ans et son fils de 17 ans ont été placés en garde à vue pour escroqueries mercredi matin, dans les locaux de l'hôtel de police de Rouen. Ils ont été interpellés au saut du lit, à 6 heures chez eux à Boos, sur le plateau est de Rouen, par les hommes du Groupe d'appui judiciaire du commissariat de Beauvoisine.
Les policiers enquêtaient depuis plusieurs mois sur des escroqueries commises par l'intermédiaire du site Le Bon Coin. A l'origine, des plaintes déposées par trois acheteurs de smartphones dernier cri, au mois de novembre et décembre 2014. Le matériel neuf, de la marque Samsung, était livré dans sa boite d'emballage avec les accessoires correspondants pour un coût de 600€ pièce.
Le problème, c'est que les acquéreurs se rendaient rapidement compte que l'appareil ne fonctionnait pas correctement et que la batterie chauffait anormalement. Faute de pouvoir contacter le vendeur, les acquéreurs s'adressaient alors directement au service après-vente de le marque coréenne et s'entendaient répondre, après vérification, que leur smartphone était un faux. Autrement dit, un modèle contrefait.
Les investigations policières auprès du site Le Bon Coin allaient s'avérer difficiles. Les vendeurs, des particuliers, utilisant différentes adresses IP "brouillées", ne permettant pas de les identifier de cette manière.
Toutefois, l'audition des victimes permettait de recueillir de précieux éléments sur la description des deux vendeurs - un jeune homme et un autre plus âgé - qui leur avait remis le matériel en main propre, après rendez-vous dans l'agglomération rouennaise via le site internet. Les policiers passaient alors au crible les factures remises lors de l'achat et il s'avérait que l'identité du vendeur et la facture étaient entièrement fausses.
La chance allait cependant sourire aux enquêteurs. L'une des adresses IP (adrese qui permet d'identifier un ordinateur) utilisée pour les transactions permettait en effet de remonter jusqu'à l'ordinateur d'un habitant de Boos. Après une discrète surveillance, à la fois physique et technique, le père de famille et son jeune fils étaient ainsi confondus.
Lors de leur audition, les deux suspects ont reconnu l'intégralité des faits. Au domicile familial, d'autres téléphones neufs portant la marque du même fabricant ont été saisis. La marchandise contrefaite était achetée au meilleur prix via internet dans des pays d'Asie de l'est, comme Taïwan pour être revendue au prix fort sur Le Bon Coin.
L'enquête, qui se poursuit, a permis de recenser déjà huit victimes de ces escroqueries. Le père et le fils ont été remis en liberté.
Les policiers enquêtaient depuis plusieurs mois sur des escroqueries commises par l'intermédiaire du site Le Bon Coin. A l'origine, des plaintes déposées par trois acheteurs de smartphones dernier cri, au mois de novembre et décembre 2014. Le matériel neuf, de la marque Samsung, était livré dans sa boite d'emballage avec les accessoires correspondants pour un coût de 600€ pièce.
Le problème, c'est que les acquéreurs se rendaient rapidement compte que l'appareil ne fonctionnait pas correctement et que la batterie chauffait anormalement. Faute de pouvoir contacter le vendeur, les acquéreurs s'adressaient alors directement au service après-vente de le marque coréenne et s'entendaient répondre, après vérification, que leur smartphone était un faux. Autrement dit, un modèle contrefait.
Les investigations policières auprès du site Le Bon Coin allaient s'avérer difficiles. Les vendeurs, des particuliers, utilisant différentes adresses IP "brouillées", ne permettant pas de les identifier de cette manière.
Toutefois, l'audition des victimes permettait de recueillir de précieux éléments sur la description des deux vendeurs - un jeune homme et un autre plus âgé - qui leur avait remis le matériel en main propre, après rendez-vous dans l'agglomération rouennaise via le site internet. Les policiers passaient alors au crible les factures remises lors de l'achat et il s'avérait que l'identité du vendeur et la facture étaient entièrement fausses.
La chance allait cependant sourire aux enquêteurs. L'une des adresses IP (adrese qui permet d'identifier un ordinateur) utilisée pour les transactions permettait en effet de remonter jusqu'à l'ordinateur d'un habitant de Boos. Après une discrète surveillance, à la fois physique et technique, le père de famille et son jeune fils étaient ainsi confondus.
Lors de leur audition, les deux suspects ont reconnu l'intégralité des faits. Au domicile familial, d'autres téléphones neufs portant la marque du même fabricant ont été saisis. La marchandise contrefaite était achetée au meilleur prix via internet dans des pays d'Asie de l'est, comme Taïwan pour être revendue au prix fort sur Le Bon Coin.
L'enquête, qui se poursuit, a permis de recenser déjà huit victimes de ces escroqueries. Le père et le fils ont été remis en liberté.