Sept personnes ont été interpellés la semaine dernière en région parisienne par les gendarmes de Neufchâtel-en-Bray. Ce coup filet intervient dans le prolongement d'une enquête ouverte en février dernier après une recrudescence de vols par effraction commis dans le pays de Bray (Seine-Maritime).
Un groupe d'enquête spécifique
La gendarmerie, au plus haut niveau, avait décidé de s'attaquer fermement à ce phénomène. A l'issue d'une réunion au groupement de Seine-Maritime fin janvier, la décision avait été prise de créer tout spécialement un "groupe d'enquête de lutte contre les cambriolages" (GELAC). D'importants moyens étaient alors mis à sa disposition : la section recherches, la brigade de recherche de Neufchâtel, renforcés par des effectifs des brigades territoriales de la compagnie de Neufchâtel-en-Bray.
Cette mobilisation allait porter ses fruits. Début mars, quatre suspects d'origine roumaine et vivant dans un camp de roms à Sarcelles (Seine-Saint-Denis) étaient interpellés en fragrant délit de cambriolage (dans quatre propriétés) à Rocquemont et Neufchâtel-en-Bray. Mis en examen pour vols par effraction en bande organisée, ils étaient placés sous mandat de dépôts tandis que le parquet de Dieppe ouvrait une information criminelle.
Un butin impressionnant découvert dans un squat
Dès lors, les gendarmes ont poursuivi leurs investigations sur commission rogatoire d'un juge du pôle de l'instruction criminelle de Rouen persuadés qu'ils avaient affaire à une équipe structurée. De fil en aiguille, ils sont ainsi parvenus à remonter jusqu'à la tête du réseau, de telle sorte que très tôt lundi matin 1er avril ils ont pu procéder à un vaste coup de filet dans un ancien bâtiment désaffecté qui leur servait de squat en région parisienne. Sept personnes, hommes et femmes d'origine roumaine, ont été interpellés.
Au cours des perquisitions, la cinquantaine d'enquêteurs épaulés par deux équipes cynophiles ont découvert un butin impressionnant : une trentaine d'ordinateurs, des téléviseurs, des imprimantes, de l'outillage, du matériel électro ménager, de l'alcool, des vêtements, une tonne de cuivre ainsi que cinq véhicules volés qui servait aux déplacements sur les cambriolages et à transporter les marchandises volées.
Au moins 51 cambriolages à leur actif
L'enquête des gendarmes de Neufchâtel devrait permettre d'imputer 51 vols par effraction dans des résidences principales, des commerces et des sociétés à cette équipe de cambrioleurs parfaitement organisée et structurée qui agissait en Seine-Maritime, dans l'Eure, l'Oise, le Val d'Oise, les Hauts de Seine, l'Eure et Loir, le Loiret, le Loir et cher, la Nièvre.
Les sept individus ont été mis en examen pour "vols en bande organisée, recels de vols aggravés, association de malfaiteurs". Ils ont été placés en détention provisoire.
Un groupe d'enquête spécifique
La gendarmerie, au plus haut niveau, avait décidé de s'attaquer fermement à ce phénomène. A l'issue d'une réunion au groupement de Seine-Maritime fin janvier, la décision avait été prise de créer tout spécialement un "groupe d'enquête de lutte contre les cambriolages" (GELAC). D'importants moyens étaient alors mis à sa disposition : la section recherches, la brigade de recherche de Neufchâtel, renforcés par des effectifs des brigades territoriales de la compagnie de Neufchâtel-en-Bray.
Cette mobilisation allait porter ses fruits. Début mars, quatre suspects d'origine roumaine et vivant dans un camp de roms à Sarcelles (Seine-Saint-Denis) étaient interpellés en fragrant délit de cambriolage (dans quatre propriétés) à Rocquemont et Neufchâtel-en-Bray. Mis en examen pour vols par effraction en bande organisée, ils étaient placés sous mandat de dépôts tandis que le parquet de Dieppe ouvrait une information criminelle.
Un butin impressionnant découvert dans un squat
Dès lors, les gendarmes ont poursuivi leurs investigations sur commission rogatoire d'un juge du pôle de l'instruction criminelle de Rouen persuadés qu'ils avaient affaire à une équipe structurée. De fil en aiguille, ils sont ainsi parvenus à remonter jusqu'à la tête du réseau, de telle sorte que très tôt lundi matin 1er avril ils ont pu procéder à un vaste coup de filet dans un ancien bâtiment désaffecté qui leur servait de squat en région parisienne. Sept personnes, hommes et femmes d'origine roumaine, ont été interpellés.
Au cours des perquisitions, la cinquantaine d'enquêteurs épaulés par deux équipes cynophiles ont découvert un butin impressionnant : une trentaine d'ordinateurs, des téléviseurs, des imprimantes, de l'outillage, du matériel électro ménager, de l'alcool, des vêtements, une tonne de cuivre ainsi que cinq véhicules volés qui servait aux déplacements sur les cambriolages et à transporter les marchandises volées.
Au moins 51 cambriolages à leur actif
L'enquête des gendarmes de Neufchâtel devrait permettre d'imputer 51 vols par effraction dans des résidences principales, des commerces et des sociétés à cette équipe de cambrioleurs parfaitement organisée et structurée qui agissait en Seine-Maritime, dans l'Eure, l'Oise, le Val d'Oise, les Hauts de Seine, l'Eure et Loir, le Loiret, le Loir et cher, la Nièvre.
Les sept individus ont été mis en examen pour "vols en bande organisée, recels de vols aggravés, association de malfaiteurs". Ils ont été placés en détention provisoire.