Démasqués, les quatre auteurs principaux ont été interpellés en Zone de sécurité prioritaire (ZSP) à Argenteuil, dans le Val d'Oise (Illustration@DGPN)
Les auteurs d'une série de vols avec violences, quatre mineurs et deux jeunes majeurs, devaient être placés en détention provisoire ce jeudi soir par un juge des libertés et de la détention (JLD) de Versailles.
Les faits dont ils sont accusés remontent au mois de septembre dernier. Ils ont été commis selon un même mode opératoire.
Bombe lacrymogène et matraque télescopique
Des jeunes adolescents de Conflans-Sainte-Honorine sont abordés par un groupe d’individus sur le retour de l’école. Prétextant chaque fois une ancienne bagarre, ces derniers encerclent leurs victimes et les forcent à leur remettre leurs effets personnels, essentiellement leur téléphone portable.
"Ces extorsions sont à plusieurs reprises réalisées sous la menace d’une bombe lacrymogène ou d’une matraque télescopique. Elles sont aussi le plus souvent accompagnées de violences, les plus graves entraînant chez une victime une ITT de 45 jours", relate une source policière.
Une équipe "à tiroir"
En quête de leur cible, les auteurs circulent à bord d’une Renault Clio grise. Sensibilisés sur cette vague d’agression, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Conflans-Sainte-Honorine procèdent au contrôle d’un véhicule similaire occupé par trois individus correspondant en tout point au signalement fourni par les victimes. Connus des services de police, ils sont présentés derrière une vitre sans tain aux victimes qui les reconnaissent formellement.
Dès lors, un important travail sur la téléphonie de ces suspects originaires d’Argenteuil (Val d'Oise) permet à la fois de les situer à Conflans Sainte-Honorine aux jours et heures des faits, et d’identifier un quatrième complice. Il s’agit d’une équipe « à tiroir », chacun des auteurs n’étant pas présent lors de tous les faits, à l’exception du principal instigateur.
Ils dénoncent leurs complices
Le 8 novembre, les quatre individus sont interpellés en Zone de sécurité prioritaire (ZSP) à Argenteuil (Val d'Oise). Placés en garde à vue, ils reconnaissent rapidement leur participation aux faits et dénoncent quatre autres complices dont deux peuvent être identifiés. Ces derniers sont interpellés le lendemain au sein du même quartier d’Argenteuil. Ils passent à leur tour aux aveux et expliquent précisément le rôle de chacun lors des agressions.
Les six mis en cause, âgés entre 15 et 18 ans, on été présentés jeudi 10 novembre au parquet de Versailles qui devait ouvrir une information judiciaire et requérir le placement en détention provisoire des jeunes gens.
Les faits dont ils sont accusés remontent au mois de septembre dernier. Ils ont été commis selon un même mode opératoire.
Bombe lacrymogène et matraque télescopique
Des jeunes adolescents de Conflans-Sainte-Honorine sont abordés par un groupe d’individus sur le retour de l’école. Prétextant chaque fois une ancienne bagarre, ces derniers encerclent leurs victimes et les forcent à leur remettre leurs effets personnels, essentiellement leur téléphone portable.
"Ces extorsions sont à plusieurs reprises réalisées sous la menace d’une bombe lacrymogène ou d’une matraque télescopique. Elles sont aussi le plus souvent accompagnées de violences, les plus graves entraînant chez une victime une ITT de 45 jours", relate une source policière.
Une équipe "à tiroir"
En quête de leur cible, les auteurs circulent à bord d’une Renault Clio grise. Sensibilisés sur cette vague d’agression, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Conflans-Sainte-Honorine procèdent au contrôle d’un véhicule similaire occupé par trois individus correspondant en tout point au signalement fourni par les victimes. Connus des services de police, ils sont présentés derrière une vitre sans tain aux victimes qui les reconnaissent formellement.
Dès lors, un important travail sur la téléphonie de ces suspects originaires d’Argenteuil (Val d'Oise) permet à la fois de les situer à Conflans Sainte-Honorine aux jours et heures des faits, et d’identifier un quatrième complice. Il s’agit d’une équipe « à tiroir », chacun des auteurs n’étant pas présent lors de tous les faits, à l’exception du principal instigateur.
Ils dénoncent leurs complices
Le 8 novembre, les quatre individus sont interpellés en Zone de sécurité prioritaire (ZSP) à Argenteuil (Val d'Oise). Placés en garde à vue, ils reconnaissent rapidement leur participation aux faits et dénoncent quatre autres complices dont deux peuvent être identifiés. Ces derniers sont interpellés le lendemain au sein du même quartier d’Argenteuil. Ils passent à leur tour aux aveux et expliquent précisément le rôle de chacun lors des agressions.
Les six mis en cause, âgés entre 15 et 18 ans, on été présentés jeudi 10 novembre au parquet de Versailles qui devait ouvrir une information judiciaire et requérir le placement en détention provisoire des jeunes gens.