Tabassage d'un gardien d'immeuble sur les Hauts de Rouen : un suspect de 16 ans interpellé ce matin


Jeudi 12 Novembre 2015 à 14:30 -



Un des auteurs présumés du tabassage d'un gardien d'immeuble a été interpellé ce jeudi matin par le groupe d'appui judiciaire de Rouen-Beauvoisine. Le suspect, âgé de 16 ans, a été placé en garde à vue pour violences volontaires en réunion.

L'affaire avait suscité une vive réaction sur les Hauts-de-Rouen, et plus particulièrement rue François Couperin.

Les faits remontent au 4 novembre en fin de matinée. Occupé à des travaux d'entretien dans la tour d'habitation La Dominante dont il est le gardien, un homme de 62 ans est pris violemment à partie par deux jeunes gens. L'un des agresseurs frappe le gardien au visage puis, le saisissant par le col, le plaque contre l'interphone de l'entrée de l'immeuble. La victime tombe à terre et c'est alors que les deux individus s'acharnent sur lui à coups de pied jusqu'à la faire dévaler en bas de l'escalier. Heureusement, l'arrivée d'un des locataires met en fuite les deux agresseurs déchainés.

Les investigations sont confiées au groupe d'appui judiciaire du commissariat de Rouen-Beauvoisine. La victime, blessée et choquée, est auditionnée par les policiers, ainsi que des témoins. Dans un premier temps les recherches ne permettent pas d'identifier les auteurs.

Mais les investigations se poursuivent. Les enquêteurs exploitent alors les images de la vidéo-surveillance enregistrées au moment de l'agression, ce qui leur permet d'identifier formellement les deux individus et d'en interpeller un ce jeudi matin, aux premières heures de la matinée. Au cours de son audition, l'adolescent a reconnu les faits. 

Cette agression pour le moins violente, avait provoqué l'indignation dans le quartier. Samedi 7 novembre, soit trois jours après les faits, un rassemblement en soutien au gardien d'immeuble avait été organisé sur la dalle du centre commercial de la Grand-Mare. Une soixantaine de personnes, habitants et commerçants, devaient y participer. Par solidiarité avec la victime, les commerçants avaient par ailleurs baissé leur rideau de 10 h à 11 h et une pétition a circulé dans le quartier pour dénoncer les faits.