Tué de sept coups de couteau dans l’Eure : un homme de 21 ans mis en examen pour assassinat


Jeudi 1 Avril 2021 à 18:44 -

L’auteur présumé des coups de couteau qui ont coûté la vie à un homme de 34 ans, à Dangu, près de Gisors, a été placé en détention provisoire. La préméditation a été retenue contre lui



Présenté en début de semaine à un juge d'instruction, l'auteur présumé des coups de couteau a été mis en examen pour assassinat, ce qui signifie que la préméditation a été retenue contre lui - Illustration © Adobe
L’homme placé en garde à vue dans l’enquête sur la mort d’un pêcheur sur un terrain de camping de l’Eure a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire.

Samedi 27 mars, peu avant minuit, les sapeurs-pompiers sont avisés qu’un homme a été grièvement blessé à l’arme blanche au bord d’un étang situé près du camping municipal de l’Aulnaie à Dangu, à quelques kilomètres de Gisors.

L’altercation tourne au drame

Sur place, les secours tentent de réanimer la victime, un homme de 34 ans, qui a reçu au moins sept coups de couteau dans le dos. En vain, Le décès sera déclaré par le médecin du SMUR de Gisors.
 
Un suspect, âgé de 21 ans, est alors rapidement interpellé par les gendarmes, ainsi qu’un couple présents sur les lieux aimaient de l’altercation qui a tourné au drame. Le jeune homme, en résidence sur la camping, est placé en garde à vue pour homicide volontaire.

Une rixe aurait éclaté entre les deux hommes pour une raison qui n’a pas été révélée. Toujours est-il que la victime, originaire de Chaumont-en-Vexin, était un habitué des lieux : il avait un permis de pêcher dans cet étang, avait confié le maire de la commune à infoNormandie.

Mis en examen pour assassinat

Présenté en début de semaine à un juge d’instruction d’Evreux, après l’ouverture d’une information par la procureure de la République, l’auteur des coups de couteau mortels a été mis en examen pour assassinat, ce qui signifie que les faits ont été commis avec préméditation.

Le jeune homme a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention (JLD).

Les gendarmes vont poursuivre leurs investigations sur commission rogatoire du juge.