Un cambrioleur-toxicomane soupçonné de 21 vols par effraction autour de chez lui au Trait


Lundi 29 Avril 2013 à 17:27 -



Un toxicomane âgé de 24 ans est soupçonné d'avoir commis pas moins de 21 vols par effraction dans des habitations situées autour de chez lui au Trait (Seine-Maritime).

Depuis le 15 octobre 2012, les gendarmes étaient saisis régulièrement de plaintes de victimes de cambriolages, toutes demeurant dans la même commune. Le mode opératoire était sensiblement le même à chaque fois : l'auteur opérait à la tombée de la nuit pour s'assurer que la maison était vide à cet instant de tout occupant, fracturait avec un tournevis une porte-fenêtre ou une fenêtre à l'arrière du pavillon et repartait avec matériel hi-fi, bijoux et numéraires quand il en trouvait.

Un groupe d'enquête dédié

Face à cette recrudescence de vols, la gendarmerie avait mis en place fin mars un groupe d'enquête de lutte anticambriolage (GELAC). Il était composé de quatre enquêteurs, deux de la communauté de brigades de Duclair, un du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) d'Yvetot, et un dernier de la brigade de recherches (BR) d'Yvetot.

Le travail de ce groupe a consisté à faire des recoupements entre tous ces vols par effraction, mais aussi à examiner minutieusement leurs fichiers où sont répertoriés les auteurs de cambrioleurs déjà connus de leurs services. Un travail de fourmi auquel sont habitués les gendarmes.

Dans le cas présent, il a porté ses fruits : identifié, l'auteur présumé a été interpellé vendredi matin à son réveil chez lui, au Trait. La perquisition a permis de retrouver une partie des objets volés. Le suspect a été immédiatement placé en garde à vue.

300 à 400 euros par mois

Au cours de son audition, il a donné des précisions aux enquêteurs sur la manière dont il opérait : toujours à pied, dans la périphérie de son domicile. Le jeune homme, sans emploi, a expliqué qu'il avait besoin d'argent pour acheter ses doses d'héroïne, soit environ 300 à 400 euros par mois. De l'argent qu'il se procurait en revendant les objets volés à moindre prix à des connaissances.

Déféré samedi devant un magistrat du parquet de Rouen, le cambrioleur-toxicomane a fait l'objet d'un mandat de dépôt à la maison d'arrêt Bonne Nouvelle, en attendant d'être jugé en comparution immédiate ce mardi 30 avril devant le tribunal correctionnel de Rouen.