Le projet de Magnanville aura une capacité de 700 places. Son ouverture est prévu pour 2027 - Illustration
Eric Dupond-Moretti l'a annoncé ce jeudi soir : un centre pénitentiaire de 700 places va être construit à Magnanville, une commune de 6 100 habitants située dans l'agglomération mantaise et dirigée par Michel Lebouc, maire divers gauche.. L'établissement sera livré fin 2027 et ira au-delà de l’effort de construction du Plan 15 000, indique le garde des Sceaux, dans un communiqué.
Cette nouvelle prison contribuera à renforcer le maillage pénitentiaire en Île-de-France et viendra compléter les projets de construction déjà annoncés à Bernes-sur-Oise (Val d'Oise), Crisenoy (Seine-et-Marne) et Noiseau (Val-de-Marne).
Cette nouvelle prison contribuera à renforcer le maillage pénitentiaire en Île-de-France et viendra compléter les projets de construction déjà annoncés à Bernes-sur-Oise (Val d'Oise), Crisenoy (Seine-et-Marne) et Noiseau (Val-de-Marne).
► Résorber la surpopulation carcérale en Île-de-France
Il s'agit de renforcer l’offre pénitentiaire visant à répondre au besoin accru de places nettes dans une région ( l'Île-de-France) particulièrement touchée par la surpopulation carcérale à l’image des 161% de surpopulation de la maison d'arrêt de Bois d’Arcy, dans le même département, détaille le ministre de la Justice.
Il vise enfin à résorber la surpopulation dans les maisons d’arrêts et à poursuivre l’objectif de l’encellulement individuel à 80%.
« Cet enjeu a été compris par le maire et les élus de la commune de Magnanville dont le ministre salue le sens de l’intérêt général » (Eric Dupond-Moretti).Ce projet totalement nouveau vient s’additionner au Plan 15 000 qui prévoit la création nette de 15 000 places de prison supplémentaires en France à l’horizon 2027 et « permettra notamment d’offrir de meilleures conditions de travail au personnel pénitentiaire et de fermer certains établissements qui ne sont plus adaptés », selon le garde des Sceaux.
Il vise enfin à résorber la surpopulation dans les maisons d’arrêts et à poursuivre l’objectif de l’encellulement individuel à 80%.
Le « plan 15 000 » s'étalera sur dix ans, en deux phases. Il comprend notamment :
- 2 500 places de maison d’arrêt avec un haut niveau de sécurité dans les régions où le besoin est avéré.
- 2 000 places en structures d’accompagnement vers la sortie (SAS) ; ces établissements innovants, de format réduit (90 à 180 places) pour favoriser la prise en charge, seront installés en agglomération. Accueillant des condamnés dont la peine ou le reliquat de peine est inférieur à 2 ans, les SAS proposent un régime de détention adapté, responsabilisant les détenus pour préparer efficacement le retour à la liberté.
- 3 prisons expérimentales centrées sur le travail et la formation, InSERRE (Innover par des structures expérimentales de responsabilisation et de réinsertion par l’emploi), de 180 places chacune.