Les violences de sont déroulées lors d'une fouille à la remontée du parloir (Illustration)
Une violence altercation entre un détenu et un surveillant dimanche s'est produite hier, dimanche 11 juin, peu après 17 heures après un parloir au centre de détention de Val-de-Reuil (Eure).
Les faits ont eu lieu au moment de la fouille. "Le détenu s'est retourné afin de dissimuler un objet dans sa bouche", explique Nicolas Bihan, représentant du syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS).
"Alors que le collègue intimait au détenu de lui remettre l'objet, ce dernier a refusé et a bousculé le surveillant, s'en est suivi une altercation... L'agresseur l'a alors frappé et l'a mordu au niveau du bras lorsque celui-ci tentait de récupérer l'objet", détaille le syndicaliste, dans un communiqué.
Les faits ont eu lieu au moment de la fouille. "Le détenu s'est retourné afin de dissimuler un objet dans sa bouche", explique Nicolas Bihan, représentant du syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS).
"Alors que le collègue intimait au détenu de lui remettre l'objet, ce dernier a refusé et a bousculé le surveillant, s'en est suivi une altercation... L'agresseur l'a alors frappé et l'a mordu au niveau du bras lorsque celui-ci tentait de récupérer l'objet", détaille le syndicaliste, dans un communiqué.
Une côte cassée et des contusions
Le surveillant blessé a été pris en charge avec une côte fracturée, diverses contusions au niveau du visage et du coude. Il s'est vu prescrire 10 jours d'I.T.T. (Incapacité totale de travail) et une trithérapie préventive (protocole de 9 mois).
"Notre syndicat souhaite un prompt rétablissement à notre collègue, victime, une fois de plus du sentiment d'impunité des détenus, et lui apporte son indéfectible soutien", déclare Nicolas Bihan, se réjouissant de l'intervention du directeur du centre de détention et du directeur interrégional qui a téléphoné au surveillant blessé.
Pour ces faits, le détenu en cause sera jugé en comparution immédiate mardi 13 juin devant le tribunal correctionnel d'Évreux.
"Notre syndicat souhaite un prompt rétablissement à notre collègue, victime, une fois de plus du sentiment d'impunité des détenus, et lui apporte son indéfectible soutien", déclare Nicolas Bihan, se réjouissant de l'intervention du directeur du centre de détention et du directeur interrégional qui a téléphoné au surveillant blessé.
Pour ces faits, le détenu en cause sera jugé en comparution immédiate mardi 13 juin devant le tribunal correctionnel d'Évreux.