Le septuagénaire atteint d'une "pathologie très lourde" était soigné à l'hôpital de Dieppe
Un homme âgé de 70 ans a été découvert mort jeudi 26 septembre peu avant 17 heures dans le bâtiment de réadaptation fonctionnelle du Centre hospitalier de Dieppe. Il se trouvait dans les toilettes réservées aux personnes handicapées et la porte était fermée de l'intérieur.
Le septuagénaire qui était atteint d'une "pathologie très lourde", selon le parquet de Dieppe, avait disparu depuis le 16 septembre. D'intenses recherches avaient alors été effectuées tant à l'intérieur de l'établissement qu'à l'extérieur à la fois par le personnel hospitalier, la police, les gendarmes et leur maître chien. Le domicile du disparu, qui vivait seul, avait été inspecté à Arques-la-Bataille, à quelques kilomètres de Dieppe. En vain.
"Il s'est laissé mourir"
Un examen de corps, ordonné par la procureure de la République de Dieppe, a été pratiqué jeudi dans la soirée. Il n'a rien révélé de suspect, selon une source judiciaire qui confirme qu'il n'y a eu "aucune intervention extérieure" dans le décès de cette personne qui "s'était enfermée elle-même dans les toilettes".
Gravement malade, le retraité "était en fin de vie", "il se savait condamné", toujours selon une source judiciaire. "Il s'est laissé mourir".
La procureure pointe "un dysfonctionnement"
D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée aux services de police, la thèse du suicide n'est pas privilégiée. L'homme, qui était sous perfusions et avait un appareil respiratoire, a été retrouvé "débranché", ce qui expliquerait sa mort.
Des investigations complémentaires ont été demandées par la procureure de Dieppe Valérie Cadignan "pour essayer de comprendre" la disparition de ce patient et "les modalités qui ont été mises en oeuvre pour le rechercher". Selon elle, ce qui s'est passé "s'apparente à un dysfonctionnement" au niveau de l'hôpital.
A quand remonte la mort ?
De son côté, l'Agence régionale de santé (ARS) de Haute-normandie indique qu'elle va ouvrir une enquête administrative.
Une autopsie sera pratiquée dans les prochaines heures afin de déterminer l'origine et, toute la question est là, la date de la mort. Selon une source proche de l'enquête, le corps était "bien abîmé".
Le septuagénaire qui était atteint d'une "pathologie très lourde", selon le parquet de Dieppe, avait disparu depuis le 16 septembre. D'intenses recherches avaient alors été effectuées tant à l'intérieur de l'établissement qu'à l'extérieur à la fois par le personnel hospitalier, la police, les gendarmes et leur maître chien. Le domicile du disparu, qui vivait seul, avait été inspecté à Arques-la-Bataille, à quelques kilomètres de Dieppe. En vain.
"Il s'est laissé mourir"
Un examen de corps, ordonné par la procureure de la République de Dieppe, a été pratiqué jeudi dans la soirée. Il n'a rien révélé de suspect, selon une source judiciaire qui confirme qu'il n'y a eu "aucune intervention extérieure" dans le décès de cette personne qui "s'était enfermée elle-même dans les toilettes".
Gravement malade, le retraité "était en fin de vie", "il se savait condamné", toujours selon une source judiciaire. "Il s'est laissé mourir".
La procureure pointe "un dysfonctionnement"
D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée aux services de police, la thèse du suicide n'est pas privilégiée. L'homme, qui était sous perfusions et avait un appareil respiratoire, a été retrouvé "débranché", ce qui expliquerait sa mort.
Des investigations complémentaires ont été demandées par la procureure de Dieppe Valérie Cadignan "pour essayer de comprendre" la disparition de ce patient et "les modalités qui ont été mises en oeuvre pour le rechercher". Selon elle, ce qui s'est passé "s'apparente à un dysfonctionnement" au niveau de l'hôpital.
A quand remonte la mort ?
De son côté, l'Agence régionale de santé (ARS) de Haute-normandie indique qu'elle va ouvrir une enquête administrative.
Une autopsie sera pratiquée dans les prochaines heures afin de déterminer l'origine et, toute la question est là, la date de la mort. Selon une source proche de l'enquête, le corps était "bien abîmé".