La présence de plus en plus visible de jeunes prostituées avait attiré l'attention des services de police dès 2012 (Photo d'illustration)
Les policiers havrais, épaulés par la police aux frontières (PAF) et le Groupe d'intervention régional (GIR) ont procédé mardi 25 mars, au petit matin, à une vaste opération dans les milieux de la prostitution et du proxénétisme, sur commission rogatoire d'un juge havrais. Quatorze personnes - des proxénétes présumés, des prostituées et trois agents immobiliers - ont été interpellées et placées en garde à vue.
Depuis 2011, les services de police avaient constaté la présence de plus en plus visible de jeunes prostituées sur la voie publique, dans le secteur du bassin du Commerce en centre-ville du Havre entre les quais Colbert et Georges V.
Un réseau structuré de proxénètes
Les enquêteurs s'étaient intéressés à ces femmes d'origine roumaine et avaient rapidement pu établir qu'elles appartenaient à un réseau stucturé avec ses proxénètes et ses règles. Une enquête préliminaire avait d'abord été ouverte à la mi-2012. Elle devait permettre aux enquêteurs de mener des investigations plus fouillées : filatures, surveillance et écoutes téléphoniques.
L'enquête aurait permis d'établir que les jeunes prostituées faisaient monter leurs clients dans des appartements qu'elles louaient elles-mêmes ou leurs souteneurs dans des agences immobilières de la ville dont le rôle restent à éclaircir.
Les mis en cause étaient toujours en garde à vue ce jeudi soir. Ils devraient être déférés ce vendredi dans la journée au palais de justice, en vue de leur mise en examen par le juge d'instruction saisi par le procureur de la République dans le cadre d'une information judiciaire.
Depuis 2011, les services de police avaient constaté la présence de plus en plus visible de jeunes prostituées sur la voie publique, dans le secteur du bassin du Commerce en centre-ville du Havre entre les quais Colbert et Georges V.
Un réseau structuré de proxénètes
Les enquêteurs s'étaient intéressés à ces femmes d'origine roumaine et avaient rapidement pu établir qu'elles appartenaient à un réseau stucturé avec ses proxénètes et ses règles. Une enquête préliminaire avait d'abord été ouverte à la mi-2012. Elle devait permettre aux enquêteurs de mener des investigations plus fouillées : filatures, surveillance et écoutes téléphoniques.
L'enquête aurait permis d'établir que les jeunes prostituées faisaient monter leurs clients dans des appartements qu'elles louaient elles-mêmes ou leurs souteneurs dans des agences immobilières de la ville dont le rôle restent à éclaircir.
Les mis en cause étaient toujours en garde à vue ce jeudi soir. Ils devraient être déférés ce vendredi dans la journée au palais de justice, en vue de leur mise en examen par le juge d'instruction saisi par le procureur de la République dans le cadre d'une information judiciaire.