Quelques heures après l’agression de deux surveillants, frappés à coups de couteau, au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, dans l’Orne, un autre incident grave s’est déroulé ce mardi a la prison de Château-Thierry dans l’Aisne.
Vers 14h15, alors qu’il était en cellule d’isolement, un détenu de 36 ans, radicalisé, « connu et jugé pour avoir participé à des attentats en France, a tenté d’égorger un surveillant gradé », indique le syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS).
Vers 14h15, alors qu’il était en cellule d’isolement, un détenu de 36 ans, radicalisé, « connu et jugé pour avoir participé à des attentats en France, a tenté d’égorger un surveillant gradé », indique le syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS).
« A 1 millimètre de la carotide »
Alors qu’il a été extrait de sa cellule menotté pour se rendre aux douches, le détenu, qualifié de dangereux - il a été condamné à perpétuité pour le meurtre de deux gendarmes à Collobrières dans le Var en 2012 -, « a asséné un violent coup au niveau de la gorge de notre collègue avec une arme artisanale tranchante », relate Nicolas Bihan, délégué interrégional du SPS.
La victime a été transportée à l’hôpital avec une entaille de plus de 10cm « allant de la gorge jusqu’au niveau des lèvres. La lame est passée à 1 millimètre de sa carotide », détaille le syndicaliste. Le surveillant s’est vu poser 13 points de suture et délivrer 9 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) pour le moment.
La victime a été transportée à l’hôpital avec une entaille de plus de 10cm « allant de la gorge jusqu’au niveau des lèvres. La lame est passée à 1 millimètre de sa carotide », détaille le syndicaliste. Le surveillant s’est vu poser 13 points de suture et délivrer 9 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) pour le moment.
Création de prisons spécifiques
Pour le SPS, l’administration pénitentiaire et la Garde des Sceaux « doivent cesser de faire la politique de l’autruche et réagir au plus vite face à cette menace dans nos prisons Françaises ».
Le syndicat réclame « la création d’établissements spécifiques et adaptés à la gestion de ces individus radicalisés, afin de garantir la sécurité des agents et lutter efficacement contre le prosélytisme et la propagation de la radicalisation en prison ».
Le syndicat réclame « la création d’établissements spécifiques et adaptés à la gestion de ces individus radicalisés, afin de garantir la sécurité des agents et lutter efficacement contre le prosélytisme et la propagation de la radicalisation en prison ».