Un trafic de drogue démantelé par les gendarmes de Brionne : deux suspects traduits en justice


Vendredi 26 Novembre 2021 à 19:45 -

Des produits stupéfiants (héroïne, cocaïne et cannabis) ont été saisis au domicile d’une femme à Brionne. La suspecte a été placée en garde à vue ainsi que son fournisseur



L’enquête des gendarmes a été rondement menée - illustration
Coup de filet dans le milieu de la drogue dans le secteur de Brionne (Eure). Deux présumés trafiquants et cinq consommateurs de produits stupéfiants ont été interpellés, mercredi 24 novembre, par les gendarmes de la compagnie de Bernay.

L’enquête a débuté après qu’un homme a été interpellé en flagrant délit pour une tentative de vol à l’étalage dans une pharmacie de Brionne. Le suspect a été placé en garde à vue à la gendarmerie.

Son domicile est perquisitionné

Les investigations, rondement menées, ont alors permis d’établir que le mis en cause était accompagné d’un autre homme de 27 ans domicilié à Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime) ayant des attaches à Brionne avec une femme de 37 ans chez laquelle il aurait livré des produits stupéfiants.

De fil en aiguille, les enquêteurs ont été amenés dans la même journée à procéder à l’interpellation de cette femme, connue déjà des gendarmes pour des faits liés au trafic de drogue, et à la perquisition de son domicile. La fouille du logement a ainsi permis de découvrir 10 grammes d’héroïne et quelques grammes de cocaïne et de résine de cannabis, ainsi qu’une somme de 450€ en petites coupures.

Les clients s’approvisionnaient chez elle

Les militaires ont pu également établir que la trentenaire, déjà connue de leurs services pour trafic de stupéfiants, revendait de l’héroïne à des clients qui venaient s’approvisionner directement chez elle.

Cinq clients, originaires de Brionne et du secteur de Beaumont-le-Roger, ont ainsi pu être identifiés et interpellés. Ils ont été entendus hors garde à vue avant de faire l’objet, soit d’une ordonnance pénale pour certains, soit d’un rappel à la loi.

Les deux principaux impliqués, la femme et son fournisseur, ont été longuement auditionnés (leur garde à vue a été prolongée) avant d’être remis en liberté. Ils se sont vu notifier une convocation pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable) en mars prochain.