Une Havraise vient de passer ses premières nuits en prison. Elle a été condamnée lundi 15 mai à une peine de huit mois ferme par le tribunal correctionnel du Havre, pour des vols par ruse sur des personnes vulnérables.
Tout commence le 11 avril dernier. Vers 16h30, ce jour-là, un homme de 63 ans reçoit la visite à son domicile rue Flore au Havre, d'une femme qui prétend avoir été agressée dans la rue quelques instants plus tôt. Le sexagénaire lui ouvre sa porte et lui donne le verre d'eau qu'elle réclame. Après le départ de l'inconnue, il constate alors que son portefeuille et un appareil photo ont disparu. Il va déposer plainte à l'hôtel de police.
Tout commence le 11 avril dernier. Vers 16h30, ce jour-là, un homme de 63 ans reçoit la visite à son domicile rue Flore au Havre, d'une femme qui prétend avoir été agressée dans la rue quelques instants plus tôt. Le sexagénaire lui ouvre sa porte et lui donne le verre d'eau qu'elle réclame. Après le départ de l'inconnue, il constate alors que son portefeuille et un appareil photo ont disparu. Il va déposer plainte à l'hôtel de police.
Même mode opératoire
Curieusement, un peu plus tard, en début de soirée, un couple âgé d'une soixantaine d'années signale à la police avoir été victime d'un vol de portefeuille et d'une carte bancaire.
Les victimes qui habitent rue Hélène au Havre racontent que vers 18 heures, une femme a frappé à leur porte, affirmant avoir été agressée dans la rue. Elle leur a demandé de pouvoir recharger la batterie de son téléphone portable afin de pouvoir appeler la police. Le couple l'autorise à entrer. Avant de repartir, elle réclame un verre d'eau. C'est un peu plus tard que les sexagénaires s'aperçoivent de la disparition de leur portefeuille et d'une carte bancaire.
Les policiers havrais font rapidement un lien entre ces deux affaires dont le mode opératoire et quasiment identique. Le signalement de l'inconnue fourni par les victimes ne fait aucun doute : il s'agit de la même femme.
Les victimes qui habitent rue Hélène au Havre racontent que vers 18 heures, une femme a frappé à leur porte, affirmant avoir été agressée dans la rue. Elle leur a demandé de pouvoir recharger la batterie de son téléphone portable afin de pouvoir appeler la police. Le couple l'autorise à entrer. Avant de repartir, elle réclame un verre d'eau. C'est un peu plus tard que les sexagénaires s'aperçoivent de la disparition de leur portefeuille et d'une carte bancaire.
Les policiers havrais font rapidement un lien entre ces deux affaires dont le mode opératoire et quasiment identique. Le signalement de l'inconnue fourni par les victimes ne fait aucun doute : il s'agit de la même femme.
Identifiée grâce à la vidéosurveillance
Les réquisitions bancaires permettent d'établir que la carte bancaire volée à été utilisée à trois reprises , pour retirer 20€ à un distributeur bancaire et chez deux commerçants.
La caméra de vidéosurveillance de la banque permet alors d'identifier formellement la femme qui est recherchée. Elle est connue des services de police et fichée.
Refusant de se répondre aux convocations des enquêteurs, le parquet délivre un certificat de comparution qui permet ainsi de diffuser son signalement. La suspecte, âgée de 36 ans est finalement interpellée le vendredi 12 mai vers 14 heures par la compagnie départementale d'intervention (CDI).
La caméra de vidéosurveillance de la banque permet alors d'identifier formellement la femme qui est recherchée. Elle est connue des services de police et fichée.
Refusant de se répondre aux convocations des enquêteurs, le parquet délivre un certificat de comparution qui permet ainsi de diffuser son signalement. La suspecte, âgée de 36 ans est finalement interpellée le vendredi 12 mai vers 14 heures par la compagnie départementale d'intervention (CDI).
8 mois ferme et révocation d'un sursis
Lors de sa garde à vue, elle a reconnu les faits. Elle a indiqué avoir vendu l'appareil photo pour se faire de l'argent.
Déféré le lendemain devant le magistrat du parquet du Havre, elle a été placée en détention provisoire en attendant sa comparution immédiate lundi et sa condamnation à 8 mois d'emprisonnement et à la révocation d'un sursis de trois mois.
Déféré le lendemain devant le magistrat du parquet du Havre, elle a été placée en détention provisoire en attendant sa comparution immédiate lundi et sa condamnation à 8 mois d'emprisonnement et à la révocation d'un sursis de trois mois.