Le colis suspect avait été déposé sur les voies
Huit trains de voyageurs ont été stoppés ce mardi après midi dans l'Eure pendant au moins deux heures après la découverte d'une boîte suspecte sur la voie Paris - Evreux - Caen, à Saint-Martin-du-Tilleul, une commune du canton de Bernay.
C'est un agent de la SNCF qui, vers 12 h 30, a découvert la boite posée en bordure de la voie. Elle ressemblait à un colis piégé. Il a immédiatement alerté le poste de commandement de la SNCF lequel, à la demande expresse de la gendarmerie, a interrompu tout trafic ferroviaire aussitôt.
Un réveil, du fil électrique et une brique...
Par mesure de sécurité, les trains ont été arrêtés à la gare d'Evreux, de Lisieux et de Serquigny, dans les deux sens de circulation.
Un périmètre de sécurité d'environ 400 mètres a été mis en place par les gendarmes autour du colis suspect, en attendant l'arrivé vers 14 h 45 du service de déminage de Versailles (Yvelines).
Les démineurs ont d'abord examiné le colis dont des fils électriques dépassaient. Après s'être assurés qu'il n'était pas piégé, les démineurs l'ont ouvert et ont trouvé à l'intérieur un réveil, du fil électrique et une brique enveloppée dans du papier aluminium.
250 voyageurs pris en charge par autocars
Les trains, dont certains ont été bloqués entre un quart d'heure et deux heures, ont pu repartir vers 15 h 30. La SNCF a adressé ses excuses aux voyageurs pour ce contretemps indépendant de sa volonté. Les deux-cents cinquante voyageurs d'un train arrêté en pleine campagne à la limite du Calvados et de l'Eure se sont vu proposer un repas avant d'être pris en charge dans des autocars affrétés par la SNCF.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie. La section recherche (SR), la brigade de recherches de la compagnie de Bernay ont procédé à de premières investigations avec le concours de la cellule d'investigation criminelle. Le colis a été passé au peigne fin et tous les indices exploitables vont être analysés par les spécialistes de la gendarmerie.
Le plan Vigipirate a bien fonctionné
Cette affaire qui intervient alors que le plan Vigipirate a été renforcé met en lumière l'efficacité et la rapidité des moyens mis en oeuvre en pareille situation, se félicite le colonel Dubuis, patron du groupement de gendarmerie de l'Eure. "Cela nous a permis de vérifier que les structures de sécurité étaient opérationnelles, tant de la part de la SNCF que de la gendarmerie", souligne-t-il.
La surveillance, il va de soi, va être renforcée dans le secteur de Bernay, et plus particulièrement aux abords des installations ferroviaires et lieux publics.
Huit trains de voyageurs ont été stoppés ce mardi après midi dans l'Eure pendant au moins deux heures après la découverte d'une boîte suspecte sur la voie Paris - Evreux - Caen, à Saint-Martin-du-Tilleul, une commune du canton de Bernay.
C'est un agent de la SNCF qui, vers 12 h 30, a découvert la boite posée en bordure de la voie. Elle ressemblait à un colis piégé. Il a immédiatement alerté le poste de commandement de la SNCF lequel, à la demande expresse de la gendarmerie, a interrompu tout trafic ferroviaire aussitôt.
Un réveil, du fil électrique et une brique...
Par mesure de sécurité, les trains ont été arrêtés à la gare d'Evreux, de Lisieux et de Serquigny, dans les deux sens de circulation.
Un périmètre de sécurité d'environ 400 mètres a été mis en place par les gendarmes autour du colis suspect, en attendant l'arrivé vers 14 h 45 du service de déminage de Versailles (Yvelines).
Les démineurs ont d'abord examiné le colis dont des fils électriques dépassaient. Après s'être assurés qu'il n'était pas piégé, les démineurs l'ont ouvert et ont trouvé à l'intérieur un réveil, du fil électrique et une brique enveloppée dans du papier aluminium.
250 voyageurs pris en charge par autocars
Les trains, dont certains ont été bloqués entre un quart d'heure et deux heures, ont pu repartir vers 15 h 30. La SNCF a adressé ses excuses aux voyageurs pour ce contretemps indépendant de sa volonté. Les deux-cents cinquante voyageurs d'un train arrêté en pleine campagne à la limite du Calvados et de l'Eure se sont vu proposer un repas avant d'être pris en charge dans des autocars affrétés par la SNCF.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie. La section recherche (SR), la brigade de recherches de la compagnie de Bernay ont procédé à de premières investigations avec le concours de la cellule d'investigation criminelle. Le colis a été passé au peigne fin et tous les indices exploitables vont être analysés par les spécialistes de la gendarmerie.
Le plan Vigipirate a bien fonctionné
Cette affaire qui intervient alors que le plan Vigipirate a été renforcé met en lumière l'efficacité et la rapidité des moyens mis en oeuvre en pareille situation, se félicite le colonel Dubuis, patron du groupement de gendarmerie de l'Eure. "Cela nous a permis de vérifier que les structures de sécurité étaient opérationnelles, tant de la part de la SNCF que de la gendarmerie", souligne-t-il.
La surveillance, il va de soi, va être renforcée dans le secteur de Bernay, et plus particulièrement aux abords des installations ferroviaires et lieux publics.
Rémy Lebel