Une jument victime d'un acte de cruauté à Beaumont-le-Roger : c'est le premier cas signalé dans l'Eure - Illustration © Pixabay
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie après la plainte déposée par le propriétaire d'une jument victime d'un acte de cruauté, à Beaumont-le-Roger, dans l'Eure. Le cheval âgé d'une vingtaine d'années a été découvert dans son pré le matin du 30 août, avec trois jambes écorchées : la peau avait été arrachée, probablement avec un objet tranchant.
C'est en venant voir ses animaux que le propriétaire s'est aperçu que la jument ne réagissait pas normalement, confie à infoNormandie une source proche de l'enquête. Elle semblait comme abattue. En y regardant de plus près, il s'est rendu compte alors des blessures qu'elle avait sur la partie supérieure des jambes.
Les jours de l'équidé ne sont pas en danger.
C'est en venant voir ses animaux que le propriétaire s'est aperçu que la jument ne réagissait pas normalement, confie à infoNormandie une source proche de l'enquête. Elle semblait comme abattue. En y regardant de plus près, il s'est rendu compte alors des blessures qu'elle avait sur la partie supérieure des jambes.
Les jours de l'équidé ne sont pas en danger.
La gendarmerie enquête
Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Brionne. Les militaires sont venus immédiatement sur place pour constater les faits qui se sont très certainement déroulés dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 août. Un technicien en identification criminelle (Tic) d'Evreux a procédé à des investigations de police technique et scientifique, sur l'animal et aux alentours, avec le concours de la brigade de recherche de Bernay.
Une enquête de voisinage a été effectuée dans le secteur de l'herbage où le cheval se trouvait cette nuit-là. Les éléments recueillis permettront-ils de retrouver la piste du ou des auteurs ?
Evidemment, cette affaire n'est pas sans en rappeler d'autres du même genre. Depuis le début de l'année, dans l'Hexagone, de nombreuses plaintes ont été déposées par des propriétaires d'équidés dont les animaux ont été victimes d'actes de cruauté pouvant aller jusqu'à entraîner la mort.
Une enquête de voisinage a été effectuée dans le secteur de l'herbage où le cheval se trouvait cette nuit-là. Les éléments recueillis permettront-ils de retrouver la piste du ou des auteurs ?
Evidemment, cette affaire n'est pas sans en rappeler d'autres du même genre. Depuis le début de l'année, dans l'Hexagone, de nombreuses plaintes ont été déposées par des propriétaires d'équidés dont les animaux ont été victimes d'actes de cruauté pouvant aller jusqu'à entraîner la mort.
Plusieurs cas en Seine-Maritime
Plusieurs cas ont été signalés en Seine-Maritime depuis le début du mois de juin dernier. Le 6 juin , près de Dieppe, une jument est retrouvée agonisante et l'oreille droite coupée. Quelques jours plus tard, à Lammerville, un éleveur de chevaux de sport découvre un poulain dans un triste état avec une entaille entre l'épaule et le poitrail (50 points de sutures).
Le 9 juillet, une jument est découverte avec la mâchoire fracturée dans un fossé à Criquetot-sur-Longueville. L'animal a réussi à échapper à ses tortionnaires. Fin juin, à Grumesnil, près de Forges les Eaux, c'est un âne de quatorze ans, qui est retrouvé mort dans son pré. Il a un oeil arraché et une oreille tranchée.
Pour l'heure, aucune hypothèse n’est privilégiée quant aux mobiles ou à l’identité des auteurs. Quant au mode opératoire, il varie d'un endroit à un autre : « Il y a une vingtaine de cas d'oreilles coupées, mais il y a aussi d'autres faits, des mutilations d'organes génitaux, des lacérations avec des objets tranchants », indiquait tout récemment à l'AFP le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie.
Le 9 juillet, une jument est découverte avec la mâchoire fracturée dans un fossé à Criquetot-sur-Longueville. L'animal a réussi à échapper à ses tortionnaires. Fin juin, à Grumesnil, près de Forges les Eaux, c'est un âne de quatorze ans, qui est retrouvé mort dans son pré. Il a un oeil arraché et une oreille tranchée.
Pour l'heure, aucune hypothèse n’est privilégiée quant aux mobiles ou à l’identité des auteurs. Quant au mode opératoire, il varie d'un endroit à un autre : « Il y a une vingtaine de cas d'oreilles coupées, mais il y a aussi d'autres faits, des mutilations d'organes génitaux, des lacérations avec des objets tranchants », indiquait tout récemment à l'AFP le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie.