Des maraudes sont organisées quasiment chaque nuit pour venir en aide aux sans abri (Illustration©Croix-Rouge)
Une vague de froid est annoncée dans les prochains jours, voire prochaines heure. Sans attendre, la préfecture de Seine-Maritime a déclenché ce lundi soir le niveau vigilance "temps froid". Un dispositif qui permet d'activer immédiatement un certain nombre de mesures, comme l'ouverture de places d'hébergement d'urgences supplémentaires pour tenir compte des prévisions météorologiques des prochains jours.
Nicole Klein, préfète de la région Normandie et du département de Seine-Maritime a ainsi demandé dès ce soir, la mise à disposition de places hôtelières supplémentaires à Rouen, le Havre, Dieppe et Elbeuf, et dès mardi 29 novembre 17 heures, l’ouverture du site Colette Yver (199 rue Albert Dupuis) à Rouen pour l’accueil des femmes, familles, enfants.
« La période hivernale réclame des pouvoirs publics une attention particulière sur la situation des personnes les plus vulnérables », expliquent les autorités préfectorales, rappelant qu'une veille saisonnière est organisée du 1er novembre au 31 mars de l’année suivante. « Toutefois, des mesures spécifiques de renforcement de la veille sociale et des dispositifs de mise à l’abri sont susceptibles d’être activées pour adapter la réponse aux besoins exprimés ».
Tous les acteurs mobilisés
La veille hivernale mobilise tous les acteurs, en particulier les associations intervenant sur le champ de l’hébergement des personnes en difficulté et sur le champ de la veille sociale (accueils de jour, équipes mobiles, 115, associations caritatives…).
Le dispositif concerne également les établissements publics de santé, les mairies et les centres communaux d’action sociale (CCAS), les services du Conseil départemental, les services d’urgence (15, 17, 18, 115) et les services de l’État (Préfecture, DDCS, ARS …)
Ouverture de gymnases à Rouen et au Havre
L’État finance annuellement le secteur accueil, hébergement, insertion de Seine-Maritime à hauteur de 26,9 millions d’euros, ce qui permet en particulier d’offrir toute l’année aux personnes sans-abri 1630 places d’hébergement, dont 704 d’urgence.
Priorité est donnée à la mise à disposition dans chaque territoire d’une offre d’hébergement, d’accompagnement, de logement accompagné ou d’insertion répondant à la diversité des besoins et adaptable en fonction de leurs évolutions. La veille hivernale permet une réponse adaptée aux besoins supplémentaires susceptibles d’apparaître à l’occasion des vagues de froid.
Lors des phases d’alerte, les gymnases Graindor à Rouen et Dumont d’Urville au Havre sont susceptibles d’être temporairement mobilisés, chacun pour 50 à 60 places supplémentaires à l’intention de personnes restant à la rue sans solution. Ainsi que l’ancienne école élémentaire Colette Yver à Rouen pour une soixantaine de personnes. En complément si nécessaire, des chambres d’hôtel pour les femmes et familles avec enfants peuvent être ponctuellement mobilisées.
Des maraudes en soirée
Dans le détail, la mise à l’abri est l’occasion d’un premier diagnostic pour les personnes non suivies par les services sociaux et les associations. Elle permet de vérifier qu’elles accèdent bien à leurs droits sociaux et dans le cas contraire, de les raccrocher aux systèmes de prise en charge et de les orienter vers des solutions d’hébergement et/ou de logement pérennes pour lesquelles les services de l’État en Seine-Maritime et leurs partenaires, associations, bailleurs sociaux, sont organisés.
Deux équipes d’écoute 115 sont opérationnelles dans le département, l’une pour l’arrondissement de Rouen/Dieppe et l’autre pour celui du Havre.
« Une personne ne peut pas être prise en charge contre son gré, mais tout doit être mis en œuvre pour la convaincre d'accepter une aide », insiste la préfecture de Seine-Maritime. Les équipes mobiles du SAMU social à Dieppe, la Croix Rouge et le SAMU social au Havre, les équipes du Lien (OHN), des Restos du cœur, de l’Autobus et de la Croix Rouge à Rouen, opèrent en soirée des tournées de maraudes en direction des publics à la rue.
Nicole Klein, préfète de la région Normandie et du département de Seine-Maritime a ainsi demandé dès ce soir, la mise à disposition de places hôtelières supplémentaires à Rouen, le Havre, Dieppe et Elbeuf, et dès mardi 29 novembre 17 heures, l’ouverture du site Colette Yver (199 rue Albert Dupuis) à Rouen pour l’accueil des femmes, familles, enfants.
« La période hivernale réclame des pouvoirs publics une attention particulière sur la situation des personnes les plus vulnérables », expliquent les autorités préfectorales, rappelant qu'une veille saisonnière est organisée du 1er novembre au 31 mars de l’année suivante. « Toutefois, des mesures spécifiques de renforcement de la veille sociale et des dispositifs de mise à l’abri sont susceptibles d’être activées pour adapter la réponse aux besoins exprimés ».
Tous les acteurs mobilisés
La veille hivernale mobilise tous les acteurs, en particulier les associations intervenant sur le champ de l’hébergement des personnes en difficulté et sur le champ de la veille sociale (accueils de jour, équipes mobiles, 115, associations caritatives…).
Le dispositif concerne également les établissements publics de santé, les mairies et les centres communaux d’action sociale (CCAS), les services du Conseil départemental, les services d’urgence (15, 17, 18, 115) et les services de l’État (Préfecture, DDCS, ARS …)
Trois niveaux de vigilance
La veille hivernale s’organise autour de 3 niveaux de vigilance météorologique :
➢ Le niveau de vigilance « temps froid » Dispositif temporaire mis en place si les capacités d’hébergement sont saturées. Son déclenchement est décidé par le préfet en fonction d’une appréciation locale de la situation du point de vue climatique, selon les critères suivants : température ressentie comprise entre - 5° et - 10°C et température maximum ressentie négative ou nulle.
➢ Le niveau de vigilance « grand froid » Idem ci-dessus pour une température ressentie comprise entre - 11° et - 17°C et température maximum ressentie négative ou nulle.
➢ Le niveau de vigilance « froid extrême » : Idem ci-dessus pour une température ressentie inférieure à - 18°C et température maximum ressentie négative ou nulle.
Cette vigilance s’exerce à l’échelle de chaque grand territoire seino-marin (Le Havre, Rouen, Dieppe).
La veille hivernale s’organise autour de 3 niveaux de vigilance météorologique :
➢ Le niveau de vigilance « temps froid » Dispositif temporaire mis en place si les capacités d’hébergement sont saturées. Son déclenchement est décidé par le préfet en fonction d’une appréciation locale de la situation du point de vue climatique, selon les critères suivants : température ressentie comprise entre - 5° et - 10°C et température maximum ressentie négative ou nulle.
➢ Le niveau de vigilance « grand froid » Idem ci-dessus pour une température ressentie comprise entre - 11° et - 17°C et température maximum ressentie négative ou nulle.
➢ Le niveau de vigilance « froid extrême » : Idem ci-dessus pour une température ressentie inférieure à - 18°C et température maximum ressentie négative ou nulle.
Cette vigilance s’exerce à l’échelle de chaque grand territoire seino-marin (Le Havre, Rouen, Dieppe).
Ouverture de gymnases à Rouen et au Havre
L’État finance annuellement le secteur accueil, hébergement, insertion de Seine-Maritime à hauteur de 26,9 millions d’euros, ce qui permet en particulier d’offrir toute l’année aux personnes sans-abri 1630 places d’hébergement, dont 704 d’urgence.
Priorité est donnée à la mise à disposition dans chaque territoire d’une offre d’hébergement, d’accompagnement, de logement accompagné ou d’insertion répondant à la diversité des besoins et adaptable en fonction de leurs évolutions. La veille hivernale permet une réponse adaptée aux besoins supplémentaires susceptibles d’apparaître à l’occasion des vagues de froid.
Lors des phases d’alerte, les gymnases Graindor à Rouen et Dumont d’Urville au Havre sont susceptibles d’être temporairement mobilisés, chacun pour 50 à 60 places supplémentaires à l’intention de personnes restant à la rue sans solution. Ainsi que l’ancienne école élémentaire Colette Yver à Rouen pour une soixantaine de personnes. En complément si nécessaire, des chambres d’hôtel pour les femmes et familles avec enfants peuvent être ponctuellement mobilisées.
Des maraudes en soirée
Dans le détail, la mise à l’abri est l’occasion d’un premier diagnostic pour les personnes non suivies par les services sociaux et les associations. Elle permet de vérifier qu’elles accèdent bien à leurs droits sociaux et dans le cas contraire, de les raccrocher aux systèmes de prise en charge et de les orienter vers des solutions d’hébergement et/ou de logement pérennes pour lesquelles les services de l’État en Seine-Maritime et leurs partenaires, associations, bailleurs sociaux, sont organisés.
Deux équipes d’écoute 115 sont opérationnelles dans le département, l’une pour l’arrondissement de Rouen/Dieppe et l’autre pour celui du Havre.
« Une personne ne peut pas être prise en charge contre son gré, mais tout doit être mis en œuvre pour la convaincre d'accepter une aide », insiste la préfecture de Seine-Maritime. Les équipes mobiles du SAMU social à Dieppe, la Croix Rouge et le SAMU social au Havre, les équipes du Lien (OHN), des Restos du cœur, de l’Autobus et de la Croix Rouge à Rouen, opèrent en soirée des tournées de maraudes en direction des publics à la rue.