Une dispute entre deux patients pour une histoire de télévision a mal tourné hier, mercredi 22 août, au centre spécialisé du Rouvray, à Saint-Etienne-du-Rouvray près de Rouen (Seine-Maritime). L'un des protagonistes, un homme de soixante ans, a été conduit en réanimation au CHU de Rouen.
Les deux hommes, dont un jeune de 17 ans, se trouvaient dans une salle commune de l'hôpital psychiatrique pour regarder la télévision. Il était autour de 14h30. Brusquement, ils se disputent sur le choix d'une chaîne. Le ton monte et le plus âgé balance la télécommande au visage de l'adolescent qui est très légèrement blessé à la bouche. Ce dernier réagit alors très mal : il donne un violent coup de poing au sexagénaire, qui s'écroule au sol, et continue de le frapper à coups de pied au visage.
Les deux hommes, dont un jeune de 17 ans, se trouvaient dans une salle commune de l'hôpital psychiatrique pour regarder la télévision. Il était autour de 14h30. Brusquement, ils se disputent sur le choix d'une chaîne. Le ton monte et le plus âgé balance la télécommande au visage de l'adolescent qui est très légèrement blessé à la bouche. Ce dernier réagit alors très mal : il donne un violent coup de poing au sexagénaire, qui s'écroule au sol, et continue de le frapper à coups de pied au visage.
Frappé au sol
Un autre patient, témoin des faits, alerte aussitôt le personnel infirmier qui découvre la victime allongée à terre. Elle est inconsciente. Le SAMU est appelé à intervenir et prodigue sur place les premiers soins au blessé, avant de le transporter en réanimation à l'hôpital Charles-Nicolle. Son pronostic vital est engagé.
L'adolescent, logé habituellement dans un foyer, est quant à lui placé dans une chambre d'isolement dans l'attente d'être examiné par un médecin. Il appartiendra au praticien d'établir si l'état de santé de l'auteur des violences est compatible avec un placement en garde à vue.
L'adolescent, logé habituellement dans un foyer, est quant à lui placé dans une chambre d'isolement dans l'attente d'être examiné par un médecin. Il appartiendra au praticien d'établir si l'état de santé de l'auteur des violences est compatible avec un placement en garde à vue.