Vitesse et alcool : la Volkswagen provoque un accident dans l'Eure, cinq personnes à l'hôpital


Samedi 28 Juillet 2018 à 09:09 -



Une série d'infractions délictuelles ont été relevées par les gendarmes sur le lieu de l'accident, à l'encontre de l'un des conducteurs - Illustration © infonormandie
Un automobiliste parisien devra répondre très prochainement d’une série d’infractions délictuelles, dont certaines relativement graves, commises dans le département de l’Eure.

Les faits reprochés à cet homme de 47 ans se sont déroulés dans la soirée de jeudi 26 juillet sur la route départementale 321 à Pitres, entre Pont-de-l'Arche et Romilly-sur-Andelle. Vers 21h15, les gendarmes de Pont-de-l’Arche sont appelés à se rendre sur un accident de la route impliquant trois véhicules.

Il refuse le contrôle d'alcoolémie

Arrivés sur place, les gendarmes entendent les protagonistes de ce mini-carambolage, en particulier une femme qui conduisait un Peugeot Partner. Cette dernière explique que son véhicule a été percuté en pleine ligne par l’arrière par une Volkswagen Tiguan, conduite par un homme domicilié à Paris. A bord de ce véhicule qui « roulait à vitesse excessive », se trouvait un bébé de 18 mois.

Dans le choc, le Partner a été projeté dans l’arrière de la Twingo qui le précédait, conduit par un homme d’une cinquantaine d’années en compagnie de son petit-fils de 4 ans.

Au moment de faire les constatations, le conducteur de la Volkswagen, a l’origine de l’accident, refuse de se soumettre au dépistage d’alcoolémie, malgré l’insistance des gendarmes qui ont remarqué que l’homme était alcoolisé.

Emmenés à l'hôpital pour un examen de contrôle

Les trois conducteurs et les deux enfants impliqués dans cet accident sont, par précaution, emmenés par les sapeurs-pompiers à l’hôpital des Feugrais a Saint-Aubin-les-Elbeuf (Seine-Maritime) pour un examen de contrôle.

Une procédure est dressée à l’encontre du conducteur de la Volkswagen pour « vitesse excessive », « état d’ivresse », « blessures involontaires avec ITT de moins de trois mois » et « refus de se soumettre au contrôle d’alcoolémie ».

Le quadragénaire devait être convoqué par les gendarmes à sa sortie de l’hôpital pour se voir notifier toutes ces infractions qui le conduiront assurément à la barre du tribunal correctionnel d'Evreux.