Illustration © Pixabay
Un habitant de Tourny, dans l’Eure, a été placé d’office à l’hôpital psychiatrique de Navarre à Évreux. Interpellé à son domicile par la police de Vernon mardi en début d’après-midi, pour une série de dégradations commises avec... des boules de pétanque, il n’a pu être placé en garde à vue en raison d’une incompatibilité avec son état mental.
Les faits reprochés à cet homme de 31 ans remontent au samedi 26 mai. Ce jour-là, un individu se présente à la station-service Avia, avenue de Paris (ex-RN15) à Vernon. Il gare sa voiture près des pompes et va voir le pompiste pour lui demander avec insistance de débloquer la pompe afin qu’il puisse faire le plein.
Puis, soudainement, l’automobiliste menace alors l’employé avec des boules de pétanque. L’individu remplit son réservoir de 60€ de carburant et prend la fuite à toute allure.
Les faits reprochés à cet homme de 31 ans remontent au samedi 26 mai. Ce jour-là, un individu se présente à la station-service Avia, avenue de Paris (ex-RN15) à Vernon. Il gare sa voiture près des pompes et va voir le pompiste pour lui demander avec insistance de débloquer la pompe afin qu’il puisse faire le plein.
Puis, soudainement, l’automobiliste menace alors l’employé avec des boules de pétanque. L’individu remplit son réservoir de 60€ de carburant et prend la fuite à toute allure.
Des vitrines brisées avec des boules de pétanque
A peine informé des faits, le commissariat de Vernon est avisé dans le même temps par le garage Renault, situé à Saint-Just, tout près de là, que la vitrine de l’établissement a été brisée. Deux véhicules ont été également endommagés sur le parking du garage. Curieusement, l’auteur de ces dégradations a utilisé des boules de pétanque...
Quelques instants plus tard, nouvel appel sur le « 17 ». Le patron du bar le « Reinitas », avenue de Paris, signale lui aussi que sa vitrine a été cassée, avec des boules de pétanque aussi.
D’autres faits, de même nature et selon le même mode opératoire - vitrines brisées - sont également constatés au restaurant « Au Bureau », rue Louis-Blériot à Saint-Marcel, au magasin Gifi situé dans la même rue et à l’association de formation Alfa.
Quelques instants plus tard, nouvel appel sur le « 17 ». Le patron du bar le « Reinitas », avenue de Paris, signale lui aussi que sa vitrine a été cassée, avec des boules de pétanque aussi.
D’autres faits, de même nature et selon le même mode opératoire - vitrines brisées - sont également constatés au restaurant « Au Bureau », rue Louis-Blériot à Saint-Marcel, au magasin Gifi situé dans la même rue et à l’association de formation Alfa.
L’enquête permet d’établir que des dégradations similaires ont été commises chez des commerçants à Pacy-sur-Eure, Galllon et de Vexin-sur-Epte.
Des signes de folie
L’auteur des faits ne tarde pas à être identifié grâce à la plaque minéralogique de sa voiture dont le numéro a été relevé par l’employé de la station-service.
Les policiers recueillent alors quelques précieux éléments qui leur permettent de savoir que l’homme recherché - et qui demeure introuvable - va revenir chez lui à Tourny. Ils placent sa maison sous surveillance et hier, mardi 29 mai, il l’interpelle en douceur à 14h50. Des boules de pétanque sont (naturellement) retrouvées dans le véhicule du suspect qui est ramené au commissariat de Vernon, pour être entendu.
L’homme, qui semble souffrir de délires, présente en effet des signes troublants de folie. Il est décidé de le faire examiner par un psychiatre. Le praticien conclut que son état de santé est incompatible avec une mesure de garde à vue et qu’il convient de le faire hospitaliser en psychiatrie, à Navarre à Évreux.
Pour les policiers, l’enquête se poursuit. Ils attendent de pouvoir établir le montant des préjudices subis par les victimes.
Les policiers recueillent alors quelques précieux éléments qui leur permettent de savoir que l’homme recherché - et qui demeure introuvable - va revenir chez lui à Tourny. Ils placent sa maison sous surveillance et hier, mardi 29 mai, il l’interpelle en douceur à 14h50. Des boules de pétanque sont (naturellement) retrouvées dans le véhicule du suspect qui est ramené au commissariat de Vernon, pour être entendu.
L’homme, qui semble souffrir de délires, présente en effet des signes troublants de folie. Il est décidé de le faire examiner par un psychiatre. Le praticien conclut que son état de santé est incompatible avec une mesure de garde à vue et qu’il convient de le faire hospitaliser en psychiatrie, à Navarre à Évreux.
Pour les policiers, l’enquête se poursuit. Ils attendent de pouvoir établir le montant des préjudices subis par les victimes.