Deux policiers ont été blessés lors de l'interpellation des deux hommes
Croissy-sur-Seine (Yvelines) — Dans la nuit du 5 au 6 août, deux cambrioleurs particulièrement violents ont été interpellés à Croissy-sur-Seine après une course-poursuite mouvementée avec les forces de l'ordre.
Tout a commencé vers 22 h 30 lorsque le propriétaire d'une maison, absent de son domicile, a été alerté par sa caméra de surveillance de la présence d'inconnus dans son jardin. Il a immédiatement prévenu la police.
Tout a commencé vers 22 h 30 lorsque le propriétaire d'une maison, absent de son domicile, a été alerté par sa caméra de surveillance de la présence d'inconnus dans son jardin. Il a immédiatement prévenu la police.
Deux policiers blessés dans la bagarre
Un équipage de la BAC (brigade anti-criminalité) s'est rapidement rendu sur place et a entendu une alarme à proximité. En s'approchant, les fonctionnaires en civil ont constaté que deux individus, vêtus de sombre, masqués et portant des casquettes, sortaient d'un pavillon voisin.
À la vue des policiers, les deux suspects ont foncé sur eux. L'un d'eux a violemment percuté à l'épaule un gardien de la paix qui tentait de l'appréhender. Il a ensuite été victime d'une autre bousculade brutale par le deuxième individu.
Un deuxième policier, se trouvant sur leur chemin de fuite, a subi le même sort, mais il a réussi à pousser son complice qui a chuté au sol avant de se relever. S'en est alors ensuivi une bagarre acharnée à coups de poing. L'un des protagonistes a finalement été interpellé et menotté.
À la vue des policiers, les deux suspects ont foncé sur eux. L'un d'eux a violemment percuté à l'épaule un gardien de la paix qui tentait de l'appréhender. Il a ensuite été victime d'une autre bousculade brutale par le deuxième individu.
Un deuxième policier, se trouvant sur leur chemin de fuite, a subi le même sort, mais il a réussi à pousser son complice qui a chuté au sol avant de se relever. S'en est alors ensuivi une bagarre acharnée à coups de poing. L'un des protagonistes a finalement été interpellé et menotté.
L'attirail du parfait cambrioleur
Une patrouille de la police municipale, positionnée aux abords, a été avisée de la fuite du second individu et l'a intercepté alors qu'il s'était dissimulé derrière un buisson.
Les deux cambrioleurs, gantés, munis de talkies-walkies, de tournevis et chargés de bijoux, ont été placés en garde à vue.
La clé de contact d'une Citroën C4, trouvée sur l'un des mis en cause, a permis de localiser la voiture stationnée dans une rue adjacente. La fouille du véhicule a permis de découvrir un véritable attirail de cambrioleurs : une masse de chantier, un pied de biche, un grappin avec sa corde et un paquet de masques chirurgicaux.
L'étude d'un téléphone portable a révélé que les deux hommes se déplaçaient essentiellement à Argenteuil, Epinay-sur-Seine et dans le département des Hauts-de-Seine.
Les deux cambrioleurs, gantés, munis de talkies-walkies, de tournevis et chargés de bijoux, ont été placés en garde à vue.
La clé de contact d'une Citroën C4, trouvée sur l'un des mis en cause, a permis de localiser la voiture stationnée dans une rue adjacente. La fouille du véhicule a permis de découvrir un véritable attirail de cambrioleurs : une masse de chantier, un pied de biche, un grappin avec sa corde et un paquet de masques chirurgicaux.
L'étude d'un téléphone portable a révélé que les deux hommes se déplaçaient essentiellement à Argenteuil, Epinay-sur-Seine et dans le département des Hauts-de-Seine.
6 mois de prison ferme
Lors de leur audition, les deux individus, des ressortissants albanais âgés de 31 et 35 ans, ont reconnu le vol par effraction, mais ont affirmé avoir choisi l'adresse au hasard. Ils ont toutefois nié avec véhémence les violences sur les policiers, admettant uniquement la rébellion.
Après une prolongation de leur garde à vue, ils ont été déférés pour comparution immédiate et condamnés à six mois d'emprisonnement avec mandat de dépôt et à une interdiction définitive du territoire.
Le policier blessé a déposé plainte et s'est vu octroyer deux jours d'incapacité de travail.
Après une prolongation de leur garde à vue, ils ont été déférés pour comparution immédiate et condamnés à six mois d'emprisonnement avec mandat de dépôt et à une interdiction définitive du territoire.
Le policier blessé a déposé plainte et s'est vu octroyer deux jours d'incapacité de travail.