Le cambrioleur et son complice qui n'a pas été identifié ont été repérés dans le pavillon par la télésurveillance - Illustration © Adobe Stock
Un habitant du Chesnay, près de Versailles (Yvelines) qui passait la soirée à Paris, avait eu la désagréable surprise d'apprendre par la société de télésurveillance que deux cambrioleurs s'étaient introduits dans son pavillon en son absence.
De retour à leur domicile, cette nuit du 2 au 3 décembre 202, le propriétaire va alors constater curieusement qu'il n'y a aucune trace d'effraction sur les portes et fenêtres du pavillon. Ce qui laisse supposer que les auteurs avaient les clefs.
De fait, l'homme s'aperçoit que le trousseau de clefs de sa maison a disparu.
De retour à leur domicile, cette nuit du 2 au 3 décembre 202, le propriétaire va alors constater curieusement qu'il n'y a aucune trace d'effraction sur les portes et fenêtres du pavillon. Ce qui laisse supposer que les auteurs avaient les clefs.
De fait, l'homme s'aperçoit que le trousseau de clefs de sa maison a disparu.
Confondu par son empreinte génétique
Lors des investigations sur le lieu du cambriolage, la police technique et scientifique relève une trace d'ADN sur le coussin d'une boite de montre dérobée par les individus. Un des voleurs, déjà fiché par la police, peut alors confondu par cette empreinte génétique.
Le groupe "Cambriolages" du commissariat de Versailles est saisi de l’affaire. Les enquêteurs effectuent des recherches téléphoniques et parviennent à localiser le téléphone du suspect à proximité de la victime lors du vol des clés commis à Paris.
Le groupe "Cambriolages" du commissariat de Versailles est saisi de l’affaire. Les enquêteurs effectuent des recherches téléphoniques et parviennent à localiser le téléphone du suspect à proximité de la victime lors du vol des clés commis à Paris.
Le cambrioleur présumé était déjà en prison
En détention provisoire pour d'autres faits, le mis en cause, âgé de 30 ans et originaire de Paris 9ème, est extrait de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis puis placé en garde à vue pour vol par ruse aggravé. Entendu, il nie les faits prétextant que l'ADN est transportable et qu'il s'agit d'une coïncidence quant à la localisation de son téléphone.
Sur instruction d'un magistrat du parquet de Versailles, le cambrioleur présumé est déféré pour être jugé en comparution immédiate. Le 21 juin, il écope d'une peine de 12 mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt. Il a réintégré sa cellule à la maison d'arrêt.
Son complice du moment n'a pas été identifié.
Sur instruction d'un magistrat du parquet de Versailles, le cambrioleur présumé est déféré pour être jugé en comparution immédiate. Le 21 juin, il écope d'une peine de 12 mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt. Il a réintégré sa cellule à la maison d'arrêt.
Son complice du moment n'a pas été identifié.